lundi, 17 août 2009
294. Pas de nouvelles, bonnes nouvelles
16:36 Publié dans Croque mots | Lien permanent | Commentaires (4)
samedi, 15 août 2009
293. Des festivals, comme s'il en pleuvait
Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais depuis quelques années maintenant les festivals de tous poils prennent naissance jusque dans le plus reculé village. Quant à savoir s'ils perdurent, c'est une autre question que je n'ai pas approfondie.
Lu dans le journal hier :
"MAZIERES-DE-TOURAINE :
Festival EUROPEEN des arts : peintres, sculpteurs, danse irlandaise, concerts, art équestre, théâtre, ateliers, samedi de 10h à 23h30, dimanche de 10h à 22h, dans le centre-bourg."
Diantre, un festival européen et je n'en savais encore rien ! Je ne peux pas rater une occasion pareille.
Ce matin donc, en fin de matinée, je quitte la maison en direction de Mazières. Voulant prendre un raccourci, je me suis paumée dans la campagne. Mais bon, j'ai l'habitude et puis j'avais tout mon temps...J'avais même prévu de déjeuner sur place et de ne rentrer qu'en fin d'après-midi.
Ah, mais voici les deux cloches de Mazières : je gare la voiture sans difficulté dans un champ tout proche et je me dirige vers le centre-bourg comme il est dit dans le journal. En fait, j'y suis déjà, c'est tellement petit comme village ...
Une petite pancarte grifouillée à la va-comme j'te-pousse est accrochée à un panneau au bord de la rue principale : "Festival, 15 et 16 août" avec une flèche dessinée en-dessous indiquant la direction à suivre pour ne pas se perdre sans doute !
Qu'est-ce que je vois ? Une petite dizaine de stands bâchés pas encore occupés (à part deux ou trois), une scène qui n'est pas finie de monter, trois pelés et un tondu qui papotent à l'entrée de la salle des fêtes. Et c'est tout ! J'ai eu la nette impression d'avoir été prise pour une cloche.
Ah si, j'oubliais, je suis entrée dans le magasin du sculpteur Jean Sellier (qui habite sur la place) et j'ai photographié quelques pigeons sur le toit de l'église.
A midi j'étais de retour à la maison ! On se fout de qui ?
Demain j'ai prévu d'aller à la foire aux melons à Pouzay. Je suis sûre d'y voir du monde et j'en profiterai pour acheter quelques melons.
19:01 Publié dans Croque mots | Lien permanent | Commentaires (2)
292. Quelques potins
Lecture du journal. Dans la rubrique des naissances, je me suis attardée sur les nouveaux prénoms à la mode. Nous trouvons pour la journée d'hier :
Altan (pourquoi pas Taltan pendant qu'on y est!), Matthieu (avec deux T s'il vous plaît), Jade (tiens comme la fille d'Hallyday), Kilian (ça n'est pas une marque de bière ?), Mikail (et on prononce comment s'il vous plait ? Mikaille ?), Anaëlle, Anna, Maëly, Jade, (tiens, encore une autre), Louen, Myriam, Evano (qui sera probablement surnommé l'évanoui à l'école), Maol, Lou-Ann( attention sans E à Anne, alors, prénom de garçon ?), Milo ( qui cherchera sa Vénus ), et enfin, le dernier bébé : Jules.
Ah, Jules, enfin un prénom bien de chez nous. Ça fait plaisir. Voyons voir son nom de famille :... BLOUMENTZWEIG.
Oui, bon, tout le monde ne peut pas s'appeler DUPONT ou DURAND non plus.
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Secret Story au Vatican :
Depuis peu, une webcam a été installée dans les jardins de la propriété du pape. Ainsi donc, on peut éventuellement le voir déambuler dans les allées du jardin. J'espère toutefois qu'il a été informé de l'emplacement choisi pour poser la caméra au risque de le voir satisfaire une envie pressante sur les fleurs des massifs. Remarquez, ce serait assez drôle !
À quand la webcam dans la chambre à coucher ?
17:38 Publié dans Croque mots | Lien permanent | Commentaires (1)
vendredi, 14 août 2009
290. L'été 1962
Avec le temps qui passe si vite, j'ai tendance à mélanger les dates. C'est ainsi que ce matin, en regardant les photos faites dans l'île de Ré, je me suis aperçue que je les avais classées en 2006. Or, c'est bien en 2005 que j'y suis allée avec Juju. Elle me l'a rappelé à juste titre. Dans le coup, j'ai fait un diaporama avec quelques unes des photos. On ne peut pas parler de vacances à proprement dit car nous n'y sommes restées que 24 heures ! Mais c'était assez pour en faire le tour.
Cela m'a rappelé bien des souvenirs. C'est en effet dans l'île de Ré que mes parents ont pris des vacances pour la première fois. C'était en 1962 et ils avaient fait une réservation de quinze jours dans un hôtel de La Flotte. Une semaine sous la flotte, la vraie, à ramasser les escargots, puis une semaine de beau temps. A l'époque on prenait le bac à La Pallice, l'ancienne base de sous-marins construite durant la guerre par les Allemands. Cette traversée était toute une expédition.
Parmi les pensionnaires de l'hôtel il y avait ce chef-cuisinier que l'on voyait régulièrement présenter des émissions à la télé en compagnie d'une speakerine ! J'ai mis plus d'une heure à retrouver leur nom ! RAYMOND OLIVER ET CATHERINE LANGEAIS.
Voici une petite vidéo où l'on aperçoit Oliver :
Il était là avec toute sa petite famille et avait l'air de se régaler avec les repas servis aux pensionnaires. Pas difficile le cuistot ! Le soir de notre arrivée, quand mon père a vu ce qu'on nous apportait à manger, il a fait aussitôt tout renvoyer et on a mangé à la carte durant tout notre séjour. Comme on dirait aujourd'hui : "Nous n'avons pas les mêmes valeurs!".
Ma grand-mère fut malade pendant une bonne semaine. Il faut dire qu'elle avait mangé des moules accrochées aux rochers.
J'avais été fortement impressionnée par les fortifications Vauban de la prison de Saint-Martin-de-Ré. A cette période, il y avait pas mal de prisonniers politiques enfermés dans cet endroit ( des partisans de l'OAS). Et puis, il y avait aussi un beau bateau dans le port de Saint-Martin où l'on pouvait déguster de délicieuses galettes.
Pour se baigner, nous allions le plus souvent sur la plage de la Conche, là où sont encore les blockhaus. Il n'y avait pour ainsi dire personne...J'avais un superbe chapeau de paille qui faisait très "vamp".
Cela a bien changé depuis. Il semble que l'île de Ré est devenu un endroit "branché".Personnellement, ce n'est pas là que j'irais si j'avais à passer des vacances au bord de la mer ! Ni même à Palavas.
Enfin pour terminer, voici ce que j'ai retenu de l'île de Ré en septembre 2005.
18:09 Publié dans Croque mots | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : vacances, mer, ile de ré
jeudi, 13 août 2009
289. Jamais contente !
Aussi loin que remontent mes souvenirs, je me souviens d'avoir toujours eu la fâcheuse habitude de râler pour un rien. J'en ai pour preuve l'exemple suivant.
Août 1951 :
Non mais c'est pas bientôt fini de me cramponner comme ça ! Ça va, lâchez-moi les baskets cinq minutes. Je suis grande maintenant, j'ai deux ans, je sais marcher toute seule ! C'est étouffant à la longue...
Août 2003 :
Non mais c'est quand même un monde ! Personne pour venir m'aider à marcher sur ces caillasses et en plein soleil. Ça se voit pourtant assez que j'ai mal au dos ! Quelle ingratitude tout de même...
16:49 Publié dans Croque mots | Lien permanent | Commentaires (2)