mercredi, 27 février 2019
Le temps du Carnaval -1-
Départ le mercredi 20 février à 4 heures du matin. Ce voyage semble avoir intéressé les gens puisque nous sommes environ 80 personnes réparties dans deux bus. Cette fois-ci, il y a huit individuels avec lesquels je partage la plupart des repas. Les autres personnes font partie d'une association et il ne leur vient jamais à l'esprit que lorsqu'on est seul, on aimerait parfois pouvoir échanger avec d'autres. Mais je commence à être habituée et je n'attends rien.
La pause déjeuner se fait à Saint-Rambert-d'Albon, dans la Drôme, à une soixantaine de kilomètres au sud de Lyon. C'est une charmante petite auberge située tout près du Rhône ; Notez le niveau impressionnant des crues du Rhône qui sont inscrites sur le mur.
Nous arrivons à Grasse vers 20 heures. Nous sommes logés dans un village vacances situé sur une pente escarpée, dans un agréable jardin. Pour l'instant il fait nuit, on verra mieux demain !
Jeudi 21 février :
Départ pour la visite du massif de Tanneron. À cette époque de l'année, le massif se couvre d'un manteau jaune. C'est la saison du mimosa. On peut se demander pourquoi le mimosa fleurit en hiver ; on comprend mieux quand on sait qu'il vient d'Australie -apportée en Europe à la fin du XVIIIe siècle-. L'Australie étant située dans l'hémisphère-sud, l'été y est en décembre-mars. Le mimosa pousse à l'état sauvage et s'est très bien acclimaté à la région.
La petite route grimpe parmi les mimosas. Nous arrivons bientôt dans une forcerie, chez un mimosiste, Bernard VIAL.
Au XIXe siècle, on s'est aperçu que le mimosa fleurissait beaucoup plus vite si l'on mettait les branches à tremper dans l'eau dans une pièce chauffée à 25 degrés, avec une forte teneur en humidité.
Le principe est toujours le même aujourd'hui.
Le mimosiste s'est diversifié ; il fait également du miel (sariette-lavande), du sirop de mimosa, des savonnettes.
Vous trouverez de plus amples informations sur son site, ICI.
Il est très bavard ,Bernard, mais aussi très intéressant. Par exemple, il nous a expliqué que la vraie lavande a été décimée par une maladie et remplacée par un croisement qui s'appelle le lavandin. La lavande pousse sur une seule tige tandis que le lavandin a plusieurs rameaux. Et puis, le lavandin est beaucoup plus agressif au niveau de l'odeur !
Pour piéger les frelons asiatiques, il conseille un mélange de bière, vin blanc et sel.
Chacun fait ensuite ses petites emplettes puis retour à l'hôtel. Nous déjeunons tôt (11h) car cet après-midi nous partons à Menton.
À suivre
17:00 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cote d'azur, grasse, tanneron, mimosa
jeudi, 07 février 2019
La colline des croix
Je vous emmène aujourd'hui à la découverte d'un lieu insolite situé au nord de la Lituanie, près de la ville de Siauliai.
Là se dresse une colline entièrement recouverte de croix.
Les premières croix furent déposées au XIVe siècle. Pour les Lituaniens catholiques, cet endroit s'identifia très tôt à un lieu de résistance pacifique face aux menaces auxquelles ils durent faire face à travers leur histoire.
Durant l'occupation soviétique (1944-1990), ils continuèrent à venir déposer des croix et des offrandes malgré l'interdiction.
Par trois fois le site fut rasé par les bulldozers mais, à chaque fois, il était reconstruit.
De guerre lasse, les Soviétiques renoncèrent à retirer les croix en 1985.
J'ai visité ce lieu en septembre 2015. En voici quelques extraits :
16:55 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lituanie, siauiai, colline des croix
lundi, 04 février 2019
Et si on prenait le train ou le bateau ?
Le voyage dans le Transsibérien -que j'ai effectué en 2010- reste incontestablement un de mes meilleurs souvenirs. Traverser une grande partie de cet immense pays permet de découvrir ce qu'on n'a pas l'occasion de voir dans tous les reportages proposés, à savoir la Russie profonde.
En ce moment je cherche justement un voyage hors des sentiers battus, non pas que la croisière proposée entre Saint-Pétersbourg et Moscou ne m'intéresse pas, mais c'est devenu une destination trop fréquentée.
Je viens de trouver un voyage intéressant ; c'est une croisière de 13 jours sur la Volga reliant Astrakhan à Moscou. On s'arrête successivement à Volgograd (l'ancienne Stalingrad), Saratov, Samara, Kazan, Tcheboksary, Nijni Novgorad, Vladimir et enfin on rejoint Moscou en car.
Dès ce matin je téléphone pour avoir plus d'informations.
En attendant, montez dans le train, le départ est imminent !
09:28 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : transsibérien, russie
mardi, 29 janvier 2019
La mystérieuse
Cachée dans les montagnes, Pétra -rocher en grec ancien- est une cité créée au VIIIe s. avant J.C. Occupée par les Nabatéens au VIe s. avant J.C, elle se développa rapidement grâce à sa situation privilégiée sur la route de l'encens. À son apogée, la ville compta environ 25 000 habitants. Mais la modification des routes commerciales durant les siècles suivants sonna son déclin.
Il faut attendre 1812 et l'explorateur suisse Jean Louis Burckhardt pour la redécouverte de ce site grandiose.
Depuis 1985, le site de Pétra est inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO, et, en 1993,la zone entourant le site est devenue un parc national archéologique.
Pénétrons sur le site : on s'enfonce dans un canyon, le Siq, long de presque 2 km, (prévoyez de bonnes chaussures de marche !), entouré de rochers d'une hauteur de 200 mètres et d'une largeur d'à peine deux mètres à certains endroits.
Puis au détour de ce dédale apparaît soudain :
Il faut compter une bonne journée pour la visite.
Pour en savoir davantage :
16:32 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jordanie, petra
lundi, 28 janvier 2019
La Sérénissime -2-
Je quitte Venise en début d'après-midi, aussi je profite de la matinée pour faire une dernière balade et visiter la maison de Peggy Guggenheim qui contient une intéressante collection d'œuvres d'art contemporain.
Ses cendres reposent dans le jardin, à côté de celles de ses chiens.
De retour au bateau, je m'installe dans un transat sur le pont principal. Soudain le soleil s'obscurcit et je vois apparaître devant moi tout un immeuble où des gens au balcon nous observent avec des jumelles.
C'est bien un immeuble, mais flottant puisqu'il s'agit du paquebot Nieuw Amsterdam qui remonte lentement le grand canal avec sa flopée de passagers agglutinés à l'avant ! Combien sont-ils sur ce bateau ? 4000 ? 5000 ? Plus ?
Mais voici mon taxi. Au revoir Venise, je reviendrai probablement une autre fois.
Pour en savoir davantage :
17:03 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : italie, venise