samedi, 17 juin 2017
Découverte de la Sicile -8-
Vendredi 19 mai : Dans les catacombes.
La valise est prête à rejoindre les soutes du car jusqu'au départ. Mais pour le moment, il reste encore pas mal de choses à voir et à faire.
Nous quittons l'hôtel à 8h30 et partons pour Monreale, une petite ville située 7 km au sud-ouest de Palerme. C'est ici que le roi normand Guilllaume II le Bon fit ériger une cathédrale en hommage à son père, Guillaume II (surnommé le Mauvais, histoire de ne pas les confondre sans doute). Elle fut construite en 1172, tout en haut de la colline surplombant la ville.
— Préparez-vous à grimper, nous annonce Mario.
Cependant on peut toutefois accéder à l'entrée en prenant un taxi. Ainsi pour 2 euros, on s'évite la fatigue et la suée inévitable avec la chaleur. Naturellement c'est l'option que j'ai choisie.À l'intérieur de la cathédrale, c'est un déluge de mosaïque sur fond or. Imaginez un peu, elles couvrent une surface de 6340 m2 ! Les scènes représentent les scènes de l'Ancien Testament : la Genèse, la Tentation d'Adam et Eve, l'Arche de Noë ...
Quant au visage du Christ pantocrator (?), il mesure près de 4 mètres de hauteur. On ne peut qu'être ébloui devant tant de beauté.
C'est fou tout de même ce qu'autrefois les hommes étaient capables de produire pour vénérer leur Dieu !
Retour à Palerme et avant le déjeuner Mario nous emmène visiter les catacombes.
— Cet endroit n'est pas conseillé aux personnes sensibles ! nous avertit-il avant d'y accéder. Aussitôt quelques personnes du groupe préfèrent s'abstenir de cette étrange visite et font demi-tour.
Les catacombes se situent sous l'ancien couvent des moines capucins et servirent de cimetière à partir 1730 jusqu'aux années 1850. Bientôt, la bonne société voulut aussi trouver une place dans cet endroit pour le moins surprenant puisque les cadavres sont exposés, accrochés aux murs ou bien allongés, dans leurs plus beaux atours (à l'époque, car c'est sacrément défraichi !). Les catacombes comptèrent jusqu'à 8000 cadavres. Ils sont classés par catégories : d'abord les moines, puis les professions libérales, les femmes, etc.
Le dernier cadavre recueilli est celui d'une petite fille, Rosalia, âgée de deux ans et morte en 1920. Son corps fut embaumé et il est exceptionnellement bien conservé. Mais le médecin qui pratiqua l'embaumement est mort sans livrer son secret.
Chaque personne est étiquetée :
— Il ne leur manque plus que le code barre, remarque Stéphane, sans doute pour détendre un peu l'atmosphère.
La prise de photos est interdite mais, en fin de la note, vous trouverez une vidéo dans laquelle c'est notre guide, Mario, qui nous fait faire la visite !
Revenons dans le monde des vivants et quoi de mieux que d'aller faire un tour de marché avant le déjeuner ?
Après une petite déambulation dans les allées de ce marché très animé, nous nous retrouvons tous installés à des tables, à l'ombre, pour une dégustation d'antipasti qui font penser aux tapas
- boulettes de riz parfumées à la menthe, purée de pois chiche, beignets de poissons etc.
— Je boirais bien un petit Marsala, pas vous ?
À suivre Pour en savoir davantage :
17:50 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : voyage, sicile, palerme, monreale
mercredi, 14 juin 2017
Découverte de la Sicile -7-
Jeudi 18 mai : retour à Palerme
Nous quittons définitivement Taormina ce matin vers 9h et prenons la direction de Piazza Armerina, grosse bourgade de 20 000 habitants située au centre de la Sicile et qui connut son heure de gloire au Moyen Age sous le règne de Roger II le Normand (encore eux !).
En fait nous ne verrons que peu de chose de cette ville car notre visite est axée quelques kilomètres plus loin sur la découverte de la Villa romana del Casale.
Construite au IVe siècle après J.C, cette villa romaine se situe dans une belle vallée, au pied du mont Mangone. De la villa, il ne reste aujourd'hui que peu de choses exceptées ... les mosaïques qui tapissent le sol et les murs.
Les ruines furent découvertes en 1929 et la mise en valeur de ce site exceptionnel débuta en 1954. Une structure en bois fut construite pour protéger les scènes de vie représentées par ces magnifiques mosaïques qui furent probablement composées par des ouvriers spécialisés venus d'Afrique du Nord. Cette maison appartenait certainement à un aristocrate romain.
La visite se fait par des coursives permettant de visualiser globalement les scènes :
Le grand Péristyle avec ses têtes d'animaux en médaillons
Le corridor de la grande chasse
Les Amours pêcheurs
La chambre des jeunes filles qui pratiquent différents sports
Les jeux d'enfants
La tentation du Mal
Les appartements des femmes
Nous reprenons ensuite la route vers Palerme. Arrêt déjeuner dans un restaurant situé dans un grand domaine.
La campagne sicilienne est encore bien verte et la région très vallonnée. Nous arrivons à destination vers 18h. Nous revoici au point de départ et cette fois-ci j'obtiens une chambre donnant sur la piscine et la mer ! Je me réjouis sans doute un peu trop vite.
Nous nous donnons alors rendez-vous pour prendre l'apéritif tous ensemble. En fait, les gens se regroupent par affinité et des petits groupes épars s'installent donc autour de la piscine.
Le dîner est un buffet ce qui me plait bien car on n'a pas besoin d'attendre. Vers 21h30 j'ai donc regagné ma chambre et j'ouvre la fenêtre en grand pour profiter ... C'est à cet instant que la musique se met en route juste en dessous ! Le tintamarre va durer jusqu'à environ 2h du matin. Finalement, j'en arriverai presque à regretter ma chambre de Taormina !
Et dire que demain soir je serai chez moi. Le temps passe très vite ...
À suivre
Pour en savoir davantage :
08:21 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : voyage, sicile, piazza armerina
samedi, 10 juin 2017
Découverte de la Sicile -6-
Mercredi 17 mai : J'aimerais tant voir Syracuse !
Nous quittons Taormina ce matin vers 8h30. Nous nous dirigeons à pied à une centaine de mètres sur la route d'accès où notre car va s'arrêter provisoirement le temps que l'on puisse grimper à l'intérieur.
Comme chaque matin, Mario compte ses ouailles avant le départ définitif. Et là, stupeur, il manque une personne ! Il a beau compter et recompter, rien n'y fait, quelqu'un manque à l'appel.
— Est-ce que chacun a sa chacune ?
À cet instant, le guide reçoit un appel téléphonique de l'hôtel ; une dame de notre groupe serait à l'accueil.
Dans le car, on ne sait toujours pas qui manque. Apparemment, chacun a sa chacune ... Ah, sauf peut-être ce monsieur pensif qui regarde le paysage à travers la vitre :
— Ah mais, votre femme n'est pas avec vous ? C'est elle la manquante !
— Ah oui, peut-être, constate-t-il évasivement.
Bref, on fait demi-tour pour récupérer l'absente qui, ayant quitté l'hôtel en retard, s'était trompée de chemin pour rejoindre la route. Nous pouvons maintenant rouler en direction du sud. Prochain arrêt à Noto.
Noto fut totalement détruite par un séisme en 1693 et fut reconstruite 18 km plus loin dans un style baroque tardif. Les ruelles tortueuses ont donc laissé la place à trois rues principales parallèles tracées d'est en ouest pour permettre un ensoleillement maximum et bordées de palais et d'églises bien restaurés.
La ville compte environ 23 500 habitants. Le car nous laisse près du jardin public et nous pénétrons dans le centre de la vile par la porta Reale. C'est une agréable balade à pied que l'on effectue tranquillement sous un soleil qui devient de plus en plus ardent.
Un peu plus loin, sur la droite, on peut remarquer la façade du Palazzo Nicolaci di Villadorata avec ses balcons aux consoles surchargées de figures.
Dans cette rue, les jeunes sont en plein préparatif de l'Infiorata qui a lieu le 3e dimanche de mai. Le sol de la rue est alors recouvert de motifs réalisés avec des pétales de fleurs.
Je profite du temps libre laissé par Mario pour aller m'installer à une terrasse et boire un cappuccino.
— Avant le déjeuner, je vous propose de visiter le théâtre grec de Syracuse car ce site archéologique sera fermé à la visite cet après-midi en raison d'un spectacle, déclare Mario.
J'aimerais tant voir Syracuse ! La chanson d'Henri Salvador ne va plus me quitter de la journée ...
Eh bien quelle déception ! Impossible d'imaginer le théâtre en raison de toutes les infrastructures mises en place pour l'après midi.
J'aimerais tant voir Syracuse, l'île de Pâques et Kairouan ... Kairouan c'est fait, l'île de Pâques c'est trop loin !
Arrivée dans la ville de Syracuse fondée en 734 avant J.C par les Corinthiens. Tout le charme de la ville réside dans sa petite île d'Ortygie où tous les styles se bousculent.
Malheureusement nous ne resterons pas assez longtemps pour en ressentir toute l'originalité. Nous nous engouffrons dans une ruelle tortueuse pour pénétrer ensuite chez Archimède - le nom du restaurant-.
Que vient faire ici l'homme du principe ? C'est à Syracuse qu'il vit le jour en 287 avant J.C.
ηὕρηκα ! prononça t-il en traversant la ville tout nu à la suite de sa découverte mathématique. Aujourd'hui encore le mot Eurêka perdure dans la mémoire collective.
Il fut tué par un soldat romain en 212 avant J.C durant le siège de la ville.
Rapide balade à pied après le déjeuner puis retour au car. Nous repartons sur le site archéologique afin de continuer la visite interrompue du matin. Il reste encore des choses à voir, en particulier les catacombes et les latomies (anciennes carrières). Ce sera sans moi ...
Il est environ 18h lorsque le car repart vers Taormina. Il reste encore deux heures de route. J'ouvre alors mon portable et je découvre le nouveau texto de Peggy, sorte de rébus, que je soumets à mes voisins :
1. Chargé de l'écologie : j'aimais arpenter les contrées sauvages dans mon émission TV à la fin des années 80.
2. À l'intérieur : un connaisseur des traboules, soutien d'E.Macron depuis le début.
3. À l'économie : celui qui 2 minutes après les résultats du 1er tour a changé de bord.
4. Le Breton remplace le Nantais aux Affaires Étrangères.
5. À la Justice : Monsieur Modem.
Pour les autres, je ne connais pas, il y a du modem, des radicaux de gauche et des membres de la vie active. Tu verras ça à ton retour. Bises.
On en conclut qu'il s'agit de Nicolas Hulot, Michel Collomb, Bruno Lemaire, Jean-Yves Le Drian et François Bayrou.
Rien de bien nouveau sous le soleil !
Après un dîner rapide, je regagne ma chambre. Tiens, j'ai les chevilles enflées !
À suivre
07:31 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : voyage, sicile, noto, syracuse
lundi, 05 juin 2017
Découverte de la Sicile -5-
Mardi 16 mai : À l'assaut de l'Etna !
L'Etna est le plus grand volcan actif d'Europe, inscrit au Patrimoine mondial de l'UNESCO depuis juin 2013.
Départ de l'hôtel à 8h en direction du versant sud-est du volcan. Le car nous conduit jusqu'au refuge de Sapienza, il ne peut aller plus loin. Nous sommes à une altitude de 1900 m environ. La végétation a totalement disparu, laissant place à des pentes noires. C'est un vrai paysage de désolation.
À partir de là, trois possibilités s'offrent à nous :
1. Rester sur place pendant 2h30 à faire les boutiques de souvenirs et s'attarder devant un café.
2. Prendre le téléphérique qui grimpe jusqu'à 2600m et crapahuter un peu sur les chemins.
3. Emprunter des minibus spéciaux (très hauts sur roues) qui nous conduisent jusqu'à environ 3000m où, là, accompagnés de guides, nous pouvons déambuler sur les pentes.
J'hésite encore, je prends quand même un billet pour l'aventure , la curiosité l'emportant sur la crainte d'être 2h30 à m'ennuyer !
Sur le groupe de 38 personnes, nous ne sommes que 10 à opter pour la troisième solution.
Avant de grimper dans une cabine pouvant contenir 6 personnes assises, on loue des anoraks car en-haut la température n'est que de 2 degrés.
Et c'est parti ! La montée est un peu chaotique, le téléphérique s'arrêtant parfois on ne sait trop pourquoi. Ensuite on grimpe donc dans ces étranges bus qui avancent sur des chemins que seuls les conducteurs peuvent repérer dans un brouillard à couper au couteau. On ne voit pas à deux mètres devant soi !
À la descente du bus, on se retrouve encadré par un guide local en compagnie d'autres personnes. Certaines sont en petites sandales avec un simple gilet !
Je suis le mouvement, trop occupée à regarder où je mets les pieds car le chemin est étroit, encombré de gens qui reviennent et c'est un peu la bousculade. Bref, pour faire simple, c'est un vrai calvaire : il fait froid, on ne voit rien, le guide parle italien et à chaque pas on risque de se casser la figure. Parait-il qu'on s'est arrêté devant un ancien cratère ... Au retour, le guide me donne un petit morceau de lave encore tiède qu'il a récupéré sous les scories.
Je repense aux paroles d'Alexandre Dumas : "Rien n'est comparable à ce que l'on voit du haut de l'Etna ... Jamais je n'avais vu Dieu de si près, et jamais par conséquent, je ne l'avais vu si grand."
Je suis plus pragmatique , n'étant pas croyante, et cette escapade ne me laissera pas un souvenir inoubliable.
Il est quand même 12h30 quand nous retrouvons le groupe, installé dans le car. Direction Catane !
En chemin, on s'arrête pour déjeuner dans un domaine viticole où l'on déguste des produits locaux. Le lieu est charmant et le déjeuner exquis. J'achète des confitures pour Peggy.
Nous voici maintenant à Catane. Un dicton local affirme que lorsque le volcan éternue, Catane tremble. Il faut dire que la ville fut maintes fois détruite par des coulées de lave et des tremblements de terre.
Avec ses 315 000 habitants, c'est une ville jeune et dynamique, considérée comme la capitale économique de la Sicile. C'est aussi la patrie du musicien Vincenzo Bellini et de l'écrivain Giovanni Verga. Enfin, elle est la ville la plus chaude d'Europe car la température peut atteindre les 50 degrés en plein été !
Petit tour du centre ville à pied :
La fontaine de l'Éléphant sur la piazza del Duomo
Les restes de l'amphithéâtre romain. Quand on songe que cet édifice pouvait accueillir jusqu'à 15 000 spectateurs !
Nous atteignons le théâtre Massimo Bellini où une visite privée nous était accordée car un spectacle est en cours de montage et les visites sont interdites. Seulement, l'heure du rendez-vous a été différée et l'on doit attendre un certain temps pour ne pas dire un temps certain. Alors que tout le monde fait le pied de grue devant l'entrée, je vais boire un cappuccino dans le café situé juste en face.
Le théâtre dédié à Bellini fut inauguré le 31 mai 1890 avec la première de Norma. C'est un lieu splendide tout de rouge et d'or vêtu. Il me rappelle le dernier théâtre que j'ai visité, celui de Manaus au Brésil.
Nous reprenons le chemin du retour et atteignons notre hôtel vers 20h30.
Nous reprenons nos places et je suis la première à ma table où nous sommes trois en principe. Les quatre personnes de la table voisine sont déjà installées et boivent un verre de rosé. Le serveur apporte bientôt sur ma table une bouteille de vin. C'est alors que la femme d'à côté se lève, prend la bouteille et met à la place leur bouteille largement entamée sans dire un mot. Cette façon de faire me heurte un peu ; aussi je ne manque pas de le faire remarquer, tout en jouant l'imbécile :
— Vous buvez quoi ? Du rosé ?
— Oui.
— Et la bouteille que le serveur vient de déposer sur ma table, c'est du rosé aussi, non ?
— Oui, oui.
— Alors pourquoi vous prenez la bouteille alors que vous avec déjà entamé la vôtre ?
Évidemment mes propos jettent un peu le trouble et le mari se lève pour reposer la bouteille pleine et prendre la leur.
Il eut été si simple de demander au préalable. C'est de bon cœur que j'aurais accepté l'échange d'autant plus qu'à notre table il n'y a qu'une seule personne qui boit du vin !
Il est déjà 22h45 quand je rejoins ma chambre. Nouveau texto de Peggy :
Alors ! Le gouvernement ne sera finalement présenté que demain car Emmanuel Macron souhaite vérifier la situation fiscale de tous les membres du gouvernement pour qu'il n'y ait aucun conflit d'intérêt. Le premier Conseil des ministres et reporté à jeudi marin, à suivre. Bises la Sicilienne ! Ici c'est l'été, 27 degrés !
Au dehors l'orage éclate, ça fait du bien un peu de pluie.
À suivre
Pour en savoir davantage :
09:17 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : voyage, sicile, etna, catane
jeudi, 01 juin 2017
Découverte de la Sicile -4-
Lundi 15 mai
Nous quittons le bel hôtel où nous étions sur l'île de Lipari. Les mouettes nous regardent partir sur l'hydroglissseur qui nous ramène à Milazzo. Là nous retrouvons Fausto, le chauffeur et son car, puis nous prenons la direction de Taormina vers l'est. À la hauteur de Messine je ne peux m'empêcher de chantonner dans mon coin au fond du car : Allons à Messine, pêcher la sardine, allons à Lorient pêcher le hareng -
Nous longeons un temps le détroit de Messine qui, dans sa partie la plus étroite, n'est distant de la côte calabraise que de trois kilomètres environ. Un pont est d'ailleurs prévu depuis longtemps pour relier les deux rives. Ce qui manque pour la réalisation de ce projet c'est l'argent bien sûr.
Arrivée à Taormina au mauvais moment. En effet, du beau monde est attendu dans les jours à venir (ce n'est pas nous) et les forces de police sont omniprésentes ! Les cars n'ont plus la possibilité de pénétrer dans la ville ; aussi c'est un peu compliqué pour rejoindre notre hôtel. Mais pour l'instant il est midi et nous allons déjeuner.
Après le déjeuner nous pénétrons dans la vieille cité médiévale construite sur un piton rocheux. Du sommet on a une vue magnifique.
Nous visitons l'ancien théâtre grec qui fut construit au IIIe siècle avant J.C et qui pouvait accueillir jusqu'à 4 000 spectateurs.Ce qui en fait le deuxième plus grand théâtre de la Sicile, après celui de Syracuse.
Effectivement la vue est fantastique. Selon où l'on se place, on peut apercevoir l'Etna :
ou bien la mer ionienne :
Retour en ville et direction l'hôtel -toujours à pied-. Certains commencent à fatiguer.
Et là, c'est la surprise ! Ce n'est pas l'hôtel prévu dans le catalogue. C'est une grande bâtisse assez ancienne et meublée vieillotement. On se croirait un peu dans un musée d'antiquités. Les grincheux du groupe commencent à sortir leurs papiers et à râler auprès du guide qui, lui, n'est pas responsable du changement.
En ce qui me concerne, l'affaire est plus délicate car, ayant une chambre individuelle, je me retrouve logée près du garage, avec une fenêtre donnant sur la rue. Quand je pénètre dans la chambre, j'ai l'impression de pénétrer dans une chambre mortuaire tellement il y fait sombre ! Ce qui est un peu chiffonnant, c'est qu'on va rester ici pendant trois nuits. Mais, bon, il faut aussi relativiser la situation. Certes ce n'est pas un cadre génial, mais je n'y serai que pour dormir ...
Nous avons quartier libre pour le reste de la journée. Je vais me balader dans le jardin public situé juste à côté puis la fatigue venant et les rues étant un peu raides, je décide de rentrer à l'hôtel pour y faire une petite sieste. C'est un texto envoyé par Peggy qui me réveille vers 18h :
Le 1er ministre est Edouard Philippe, juppéiste de 47 ans, maire du Havre, qui a quitté la campagne de Fillon au moment de l'affaire Pénélope. Il a fait Sciences-Po, l'E.N.A, il a écrit plusieurs livres.
Voilà, tu sais tout, gouvernement demain. Bises, la Sicilienne !
Je ne suis pas surprise par cette nouvelle, les bruits de sa nomination future couraient déjà la semaine dernière.
En attendant le dîner, je vais prendre un cappuccino sur la terrasse de l'hôtel, face à l'Etna.
À suivre
18:03 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage, sicile, taormine