dimanche, 29 septembre 2013
167. Prochain départ
Il s'agit du Portugal, bien sûr ! Et plus précisément Lisbonne, que je ne connais pas encore et où j'ai réservé un studio pour quelques jours. Mon dernier passage dans ce pays remonte à août 2004 :
Découverte de Porto par cheztinou
Thierry m'a apporté hier le timbre qu'il a créé à cette occasion :
Je vous donne donc rendez-vous le mardi 8 octobre et d'ici là, portez-vous bien !
12:18 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : voyage, portugal, lisbonne
mardi, 10 septembre 2013
159. Et maintenant ?
Comme vous avez sans doute pu le constater, je ne suis pas revenue très enthousiaste de cette croisière sur le Danube. Autant la partie située entre Passau et Budapest offre de beaux paysages, autant cette partie jusqu’au delta est monotone et triste. D’autre part, les conditions ne furent pas à la hauteur. Comme dit Peter :
— Malheureusement, nous ne sommes pas responsables !
J’ai envie de lui répondre :
— Nous non plus !
— C’est la faute à pas de chance, comme dirait l’autre.
Bon, il faut quand même relativiser : tout n’est pas totalement négatif. Je voulais voir Belgrade et Bucarest. Eh bien, j’ai vu. Une chose est sûre : je n’y retournerai pas.
Il est temps de tourner la page …
Vendredi dernier, je suis allée à Nouvelles Frontières pour annuler mon départ au Japon prévu le 12 octobre prochain. J’ai soudain eu besoin de me poser, histoire de souffler un peu. En lisant attentivement le programme qui était prévu, je me suis aperçue qu’il y avait pas mal de déplacements et beaucoup trop de temps libre où l’on est livré à soi-même. Je m’imagine mal seule à errer dans les rues de Tokyo !
Le prochain grand voyage aura donc lieu en février et cette fois-ci je ne serai pas seule car je pars en compagnie de ma petite copine Sonia qui était avec moi au Cameroun.
Destination :
Ils ont l’air sympa les copains avec la mitraillette sur l’épaule !
04:37 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (2)
158. Dernier regard
03:13 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : voyage, croisiere, danube, croatie, serbie, roumanie, bulgarie
dimanche, 08 septembre 2013
156. Croisière sur le Danube, épilogue
Mercredi 28 août : le retour
La matinée parait terriblement longue à attendre le départ pour l’aéroport de Constanta à midi.
Dans l’avion, je me retrouve à côté de deux dames. L’une d’elles avait eu un malaise lorsque l’avion avait atterri à Budapest.
Nous décollons en début d’après midi et le vol s’effectue sans problème jusqu’au moment où l’hôtesse annonce :
— Mesdames et messieurs, l’avion amorce sa descente sur Caen. Nous vous prions de bien vouloir rejoindre vos sièges et attacher les ceintures.
À cet instant ma voisine me regarde en soupirant et me dit :
— Pourvu que tout se passe bien cette fois-ci !
Je regarde alors son amie qui, placée près du hublot, commence à être agitée de tremblements. Elle lui prend alors la main et dit :
— Tout va bien se passer, ferme les yeux, détends-toi, respire profondément ! Le temps est ensoleillé, on commence à apercevoir la campagne.
L’autre est en proie à des secousses de plus en plus violentes :
—Ça y est, je vomis !
— Non, tu ne vomis pas.
Par précaution, je lui tends déjà un sac en papier. Elle tire au cœur d’une manière épouvantable. Par chance rien ne sort !
Son amie se tourne vers moi en soupirant :
— Ça s’annonce mal ! Tout a commencé l’année dernière lorsque nous avons fait une croisière au pôle nord. Là nous avons été prises dans une violente tempête. Nous sommes restées trois jours durant dans les cabines sans pouvoir sortir ; dans le bateau toute la vaisselle et tous les bibelots étaient cassés. Et au retour en avion, l’atterrissage a été houleux. C’est là qu’elle s’est évanouie.
Dans son coin, l’autre s’est transformée en pile électrique. Elle serre la main de son amie jusqu’à la broyer.
— Allez, calme-toi un peu, tout va bien ; l’avion a sorti le train d’atterrissage, dans cinq minutes on est sur la terre ferme.
Mais rien n’y fait. La malheureuse est au bord de la syncope.
L’avion vient de se poser en douceur et bientôt les moteurs sont coupés.
— Bon, ouvre les yeux, regarde, on est arrivé, il y a un beau soleil dehors. Dans quelques minutes tu vas retrouver ton fils. Ouvre les yeux, je te dis !
Nous la prenons alors sous les bras pour la lever. Derrière les gens s’en mêlent :
— Pauvre femme, il faut qu’elle s’asseoit, elle n’est pas bien !
— Ah non, si on l’asseoit, elle ne va plus vouloir se relever.
Je les laisse passer dans le couloir ; j’ai appris un peu plus tard qu’il a fallu la transporter dans un fauteuil roulant.
L’avion redécolle peu après en direction de Roissy. À peine le temps de photographier les ailes à travers le hublot que nous voici arrivés.
Je récupère très vite ma valise et me dirige vers la station des navettes.
Une nuit à l’hôtel : Coucou, me revoici !
Et le lendemain vers 10h je retrouve Christine à la gare de Saint-Pierre-des-Corps.
— Pas fâchée d’être de retour !
FIN
05:59 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage, croisiere, danube
samedi, 07 septembre 2013
155. Croisière sur le Danube -8-
Mardi 27 août : le delta du Danube
Timide apparition du soleil levant :
Aujourd’hui nous allons donc faire une excursion dans le delta du Danube à bord de petits bateaux couverts sur lesquels nous devons déjeuner.
Nous quittons l’hôtel sur le coup des 8 heures. Deux heures de route pour atteindre Tulcéa. Les joies de la campagne roumaine :
Et c’est parti pour quatre heures de navigation !
Au début, ça va, on peut regarder les installations portuaires. Tiens, l'ancien yacht de Ceausescu …
Mais on quitte bientôt le cours principal pour s’engager dans un bras relativement étroit du fleuve. Ce pourrait être intéressant s’il y avait quelque chose à voir, mais rien, hormis de temps à autre un pêcheur. C’est tellement monotone que je finis par m’occuper l’esprit en comptant les canettes et bouteilles vides qui jonchent les rives. En deux heures de temps, j’en ai répertorié plus de 300 !
Le repas est très basique, mais cela n’est pas grave. Alors que nous finissons le déjeuner, le bateau fait soudain demi-tour et nous reprenons le même trajet ; deux longues heures qui me semblent interminables !
Notre calvaire n’est pas fini : nous avons encore les deux heures de route en car pour rejoindre Constanta. Mais avant d’arriver à l’hôtel, il nous faut passer par la visite d’une cave viticole.
Réception en musique. Alors que tous s’engouffrent dans la cave pour une dégustation, je préviens la guide :
— Ne sois pas vexée si je n’entre pas, mais cela ne m’intéresse pas, je préfère rester dehors pour m’aérer les neurones !
Une heure supplémentaire à attendre sur cette colline où les vignes s’étalent à perte de vue. Jamais encore je n’avais éprouvé un tel ennui dans un voyage. Les chauffeurs profitent de cette pause pour nettoyer leur car.
Nous voici enfin de retour à Constanta :
Le dîner est servi sous forme de buffet à partir de 19h30. Là, Peter nous donne les instructions pour le départ de demain :
— Votre attention s’il vous plait ! Il a bien du mal à se faire entendre car sur la terrasse il y a un groupe de musiciens qui refusent de s’arrêter de jouer.
— Les horaires de départ pour l’aéroport sont affichés à la réception. Certains d’entre vous partent directement à Bucarest dès 9h. L’avion les laissera à Amsterdam …
Ah les malheureux ! Ils vont devoir se taper trois heures de car demain matin pour rejoindre la capitale.
Les autres passagers de cette croisière loupée partent à midi de Constanta. C’est donc mon cas et je file préparer ma valise …
À suivre
02:27 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : croisiere, danube, roumanie, constanta