mercredi, 29 août 2012
181. Croisière sur le Rhin -5-
Vendredi 24 août : le retour
Ce matin, le petit déjeuner est à 6h45 car c’est le jour du départ ; déjà ? Hélas, oui. Certains passagers repartent en car en direction de Strasbourg dès 9h.
Christine et moi ne quittons le navire qu’à 13h, cela nous laisse assez de temps pour aller nous balader dans Amsterdam. Nous avons abandonné l’idée d’une visite de la maison d’Anne Franck, ainsi que du musée Van Gogh car il y a trop de monde, les queues à l’entrée sont interminables. Ce sera pour une prochaine fois.
Le plan de la ville en poche, nous voici donc parties dès 8h à la découverte de la ville.
Mines de rien, nous avons parcouru plusieurs kilomètres et bientôt Christine a des ampoules aux pieds. Nous cherchons alors une pharmacie pour acheter des pansements. C’est la croix et la bannière ! Nous apprendrons plus tard que les pharmacies sont peu nombreuses, les soins de première urgence étant vendus dans les petites surfaces. Nous prenons alors un taxi pour rejoindre le bateau.
Après le déjeuner, nous voici donc parties à la gare. Le train pour Paris-Nord est à 14h16.
Nous atteignons Paris à 17h38. La pluie se met alors à tomber au moment où nous attendons un taxi.
— Gare Montparnasse, s’il vous plait !
19h41, le train entre en gare de Tours. Fin du voyage.
C’est le moment de chanter :
03:43 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : croisiere, rhin, croisieurope, amsterdam
mardi, 28 août 2012
180. Croisière sur le Rhin -4-
Jeudi 23 août : sabots, moulins et quartier Rouge
En ouvrant un œil vers six heures du matin, je m’aperçois que le ciel est tout rose. Aussi je me précipite sur le pont arrière pour faire des photos.
Le petit déjeuner est servi un peu plus tôt que d’habitude – 7h- car la journée s’annonce chargée.
Nous quittons le bateau à 8h30 pour une visite guidée dans Amsterdam. Notre guide parle couramment le français, il est vrai qu’il a vécu vingt ans dans le Périgord ! Ceci explique cela.
Nous commençons par la visite chez un diamantaire pour voir le polissage des pierres. Après une explication des plus succinctes, nous sommes très vite dirigés vers la boutique.
— Un petit diamant peut-être ?
— Non merci, j’ai déjà ce qu’il me faut !
Christine et moi allons donc attendre le reste de la troupe au-dehors. Je suppose que certains ont dû se laisser tenter car nous dépassons l’horaire prévu.
Retour au car et balade à travers la ville. Pas facile de faire des photos dans ces conditions.
Nous quittons le centre pour aller voir un très beau moulin près duquel se trouve la statue de Rembrandt. Ces moulins sont utilisés pour pomper l’eau.
De retour dans le centre, nous faisons une halte au marché aux fleurs, puis retour au bateau pour le déjeuner.
L’après-midi nous partons pour Zaanse Schans, situé à 12 km au nord d’Amsterdam. À cet endroit ont été regroupés des moulins, des maisons et des bâtiments utilitaires datant des XVIIe et XVIIIe siècles. Certaines maisons sont habitées, d’autres peuvent se visiter. Cet endroit est une sorte d’écomusée devenu, au fil des ans, un lieu très touristique. Je plains tout de même les habitants des lieux qui voient à longueur de journée défiler les touristes devant chez eux !
Nous commençons la visite chez un sabotier qui nous montre la fabrication des sabots. Après nous avons quartier libre pour déambuler dans ce village typique. J’ai regretté de ne pas pouvoir y rester un peu plus longtemps. Mais, bon, on a d’autres choses à voir un peu plus loin …
Peu après, arrêt dans une fromagerie. Si j’ai zappé la boutique du diamantaire, pour rien au monde je ne louperais la boutique du fromager. À chacun ses valeurs !
Bref je suis ressortie avec un chargement de fromages divers. Idem pour Christine.
La prochaine halte est à Volendam, à 25km au nord d’Amsterdam. J’étais impatiente de revoir ce petit port de pêche que j’avais visité avec mes parents en 1968. Hélas ! Tout a bien changé depuis. Volendam n’a plus rien d’authentique, c’est devenu beaucoup trop touristique.
Comme dirait l’autre :
— Tout fout l’camp, ma pauv’dame !
D’autre part, la pêche à l’anguille a nettement décliné ; en raison du manque d’eau salée les anguilles sont de plus en plus petites. Cela reste néanmoins un endroit charmant à visiter hors saison.
Retour au bateau. Après le dîner, nous allons nous encanailler dans le quartier Rouge, là où se trouvent les fameuses vitrines dans lesquelles les prostituées attendent le client sous des néons rouges.
C’est toute une expédition. Victoria, notre accompagnatrice hongroise et son petit ami français encadrent le groupe.
— Restez bien groupés, et surtout ne faites aucune photo !
Nous empruntons le Damrak face à la gare, puis peu après, nous obliquons sur la gauche. C’est marrant, mais on sent une certaine fébrilité chez les hommes !
Ah, ça y est, nous y sommes … Coffeeshop, sexshop, salons de massages, bienvenus dans le monde du sexe ! Plus que les vitrines, ce sont les réactions des gens du groupe qui m’ont particulièrement intéressée :
— Oh, regardez comme elle est belle, celle-là !
— Euh, oui, sauf que c’est un homme !
— Ah bon ? Comment le savez-vous ?
— Il suffit de regarder sous la ceinture !
—Ah oui, vous avez raison ! Oh …Quand même !
— Bah oui, c’est la vie.
Paradoxalement, les plus malheureux ce soir-là furent les hommes du groupe. Les pauvres, madame –comme par hasard- n’avait pas sa migraine habituelle et voulait contrôler la situation :
— Marcel ! Reste à côté de moi.
Puis, se tournant vers nous :
— Il a toujours l’habitude de se perdre !
Pauvre Marcel, même pas moyen de zieuter tranquillement ! Tu veux connaître les tarifs Marcel ? Il faut compter environ 50 euros pour une passe, un peu moins si tu négocies et que tu plais à la fille.
En fait, je ne sais pas trop quoi penser de ce déballage de chair fraîche, enfin pas toujours très fraîche, il faut bien l’avouer. Je n’ai pas été choquée, sans doute parce que je l’avais déjà vu. Ce que j’aimerais savoir par contre, c’est comment ces filles ont atterri dans ces boîtes rouges. Sont-elles aux mains de maquereaux ou bien ont-elles choisi délibérément de se prostituer ?
— C’est une façon de se faire facilement de l’argent ! me rétorque une touriste.
Facilement, le mot est plutôt mal choisi. Il suffit de regarder la tête des clients potentiels pour avoir aussitôt envie de vomir.
Certaines femmes du groupe sont profondément choquées :
— C’est répugnant, obscène !
— Mais oui, mesdames, je suis de votre avis, mais vous êtes-vous seulement demandé pourquoi elles sont là ? Si monsieur trouvait ce qu’il cherche chez lui, il n’aurait pas besoin d’aller voir une prostituée. Elles n’ont pas la migraine, elles, le soir, au moment d’aller au lit, ou, si elles l’ont (la migraine), elles ne le montrent pas. Finalement dans l’histoire, chacun y trouve son compte. Alors, soyez donc un peu plus indulgentes !
Bref, après cette expédition, nous rentrons au bateau. En chemin, nous avons failli perdre deux personnes en raison des vélos !
À suivre
04:19 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : croisiere, rhin, croisieurope, amsterdam, zaanse schans, volendam
lundi, 27 août 2012
179. Croisière sur le Rhin -3-
Mercredi 22 août : Bienvenue aux Pays-Bas !
Le bateau a quitté Düsseldorf relativement tôt, vers cinq heures du matin. Je le sais car à ce moment-là j’étais en pyjama sur le pont arrière, tout près de ma cabine, en train de prendre l’air en buvant un capuccino et en fumant une cigarette. C’est un plaisir extrême d’être là, assise, à regarder défiler le paysage. Et c’est ainsi que je me suis régalée quand on a longé toute une zone industrielle. J’aime cet enchevêtrement de tuyaux, ces bâtiments aux formes parfois étranges, ces engins de treuillage. En outre, ici, tout est propre, coloré, c’en est presque beau.
Bref ce matin je suis gâtée, jugez plutôt :
Le trafic fluvial s’est nettement intensifié, mais c’est logique, nous sommes dans le bassin industriel de la Ruhr qui vient se jeter dans le Rhin tout près de Duisburg, sur la rive droite du fleuve.
Toute la journée sera consacrée à la navigation sur le fleuve. On s’aperçoit qu’on est entré aux Pays-Bas lorsqu’on aperçoit au loin le premier moulin.
Dans l’après-midi, on quitte le Rhin pour bifurquer à tribord et emprunter le canal qui mène jusqu’à Amsterdam. Bien qu’un peu monotone, cette partie du voyage est quand même intéressante : toute la campagne est d’un beau vert, les champs sont séparés les uns des autres par des petits canaux.
J’ai oublié de vous parler des écluses, mais en fait, il y en a peu entre Strasbourg et Amsterdam, cinq au total. Nous avons franchi les trois premières de nuit, ce qui fait que l’on ne s’en est pas forcément aperçu.
Là nous franchissons tour à tour l’écluse Prinz Bernard TIEL, longue de 180m, qui est ouverte, puis l’écluse Prinzesin Beatrix de même longueur que la précédente et dans laquelle s’engouffrent notre bateau ainsi que deux longues péniches et un petit voilier de plaisance. Le dénivelé est faible, seulement 2m.
On sent que l’on se rapproche de la mer car le vent redouble de violence et le ciel devient soudain plus nuageux.
L’arrivée est fascinante ! Notre bateau s’amarre à un ponton tout près de la gare. Le canal continue jusqu’à la mer du Nord située à environ 25km plus à l’ouest.
Il est 18h30. On ne peut entrer dans le port sans Jacques Brel, non ?
Le soir, après le dîner, nous ressortons pour une longue balade en bateau-mouche sur les canaux.
Notre accompagnatrice nous donne quelques conseils bien utiles :
— Faites extrêmement attention aux vélos, ils sont rois ici et prioritaires partout.
Oui, effectivement, on s’en rend vite compte !
À suivre
02:05 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : croisiere, rhin, croisieurope, amsterdam
dimanche, 26 août 2012
178. Croisière sur le Rhin -2-
Mardi 21 août : de Rüdesheim à Düsseldorf.
Ce matin, il n’y a aucun retardataire au petit déjeuner. La raison en est simple : nous allons traverser la plus belle partie de la vallée du Rhin, celle que l’on surnomme le Rhin romantique, avec tous les châteaux se dressant sur les collines, les petits villages pimpants au bord du fleuve, le rocher de la Lorelei, etc.
Bref, tout le monde est sur le pont supérieur dès 9h du matin. La petite laine est la bienvenue car le fond de l’air est particulièrement frais- pour ne pas dire glacial-.
Le Rhin est encaissé et forme de nombreux méandres. À chaque méandre se trouve un ancien château fort, la plupart du temps restauré.
Les explications historiques nous sont données par haut-parleur.
Quand le rocher de la Lorelei est annoncé, on sent une certaine fébrilité chez les passagers. Je me marre car, ayant déjà fait ce trajet il y a fort longtemps, je sais d’avance qu’ils vont être déçus ! En effet, la statue est ridiculement petite, située sur une île, et de surcroît, ce matin-là, elle était perdue dans la brume.
Ich weiss nicht was soll es bedeuten,
Dass ich so traurig bin ;
Ein Märchen aus alten Zeiten,
Das kommt mir nicht aus dem Sinn.
Die Luft ist kühl und es dunkelt,
Und ruhig fliesst der Rhein ;
…
Ce beau poème d’Heinrich Heine (die Lorelei, 1824) fut mis en musique par le compositeur Friedrich Silcher en 1837. Voici la mélodie :
Guillaume Apollinaire reprit ce thème dans un poème écrit en 1902 :
À Bacharach il y avait une sorcière blonde
Qui laissait mourir d’amour tous les hommes à la ronde.
La suite ICI.
Peu après nous longeons la jolie ville de Koblenz (Coblence) située au confluent de la Moselle et du Rhin.
Ce bol d’air matinal nous a ouvert l’appétit et tandis que tout le monde passe à table, le bateau continue sa route en direction de Köln (Cologne).
Le niveau du Rhin est assez bas, aussi le bateau est obligé de ralentir, ce qui fait que nous atteignons Cologne avec une heure de retard. La halte prévue de deux heures se réduit donc maintenant à un arrêt express d’à peine une heure !
Avec Christine, nous décidons de nous débrouiller par nous-mêmes. C’est donc au pas de course que nous traversons la gare centrale. Un arrêt dans une Apotheke pour acheter du gel pour les mains, puis un autre arrêt dans une boutique de souvenir pour ,cette fois-ci, acheter de l’eau de Cologne, quelques photos de la cathédrale et retour au bateau, toujours au pas de course.
Bien sûr, c’est un peu décevant de ne pas pouvoir rester plus longtemps, mais ce sont les aléas de la navigation. Certains passagers ne semblent pas l’avoir compris. Ils n’auront qu’à revenir !
Je me souviens : c’était en 1969 et j’étais partie à Berlin en train. J’avais été fort impressionnée par la cathédrale de Cologne que l’on pouvait apercevoir puisqu’elle est juste à côté de la gare centrale. C’était au début du printemps mais il faisait froid. L’esplanade était déserte et je me sentais tellement petite au pied de cet imposant édifice sombre! Tout était nickel autour.
Aujourd’hui, il fait très chaud et une foule compacte est avachie sur les marches devant la cathédrale, bouffant des Hamburgers et sirotant du Coca. Le sol est jonché de papiers gras, de mégots. Ça fait débraillé tout ça ! Autre temps, autres mœurs.
Nous prenons encore du retard car un passager a perdu son portefeuille durant la visite. Par chance pour lui, il a été retrouvé, mais il faut aller le chercher …
Adieu Cologne ! Je ne reviendrai pas.
Le bateau a repris sa navigation et nous, nous avons repris nos places à l’arrière, tout près du salon-bar.
Bientôt le haut-parleur vient nous rappeler à l’ordre :
Nous vous rappelons que ce soir a lieu la soirée de gala. Vous êtes invités à venir prendre l’apéritif à partir de maintenant au salon-bar.
— Ah mince, c’est vrai ! Tu te changes, toi ?
— Bof, je n’ai pas tellement envie. Et toi ?
—C’est tout pareil. On n’a qu’à rester comme on est…
Je zieute de temps à autre pour vérifier le remplissage du salon. Vers 18h45, tout le monde semble être installé.
— Bon, on y va ?
Discrètement on pénètre donc par l’arrière et on squatte une place légèrement en retrait de la piste de danse.
— Non mais je rêve ! T’as vu celle-là en robe longue décolletée ? Et l’autre, avec tous ces bijoux, on dirait un sapin de Noël.
La petite serveuse apporte des verres et des amuse-gueules.
Pour couronner le tout, la musique est en rapport avec l’évènement : répertoire de Clederman et Rieu. Là c’en est trop !
On grignote les biscuits et Christine boit son verre de jus de fruits.
— Tu es prête ? Allez, go !
Nous nous levons alors très dignement et traversons toute la salle en fête. Direction le pont supérieur où bien sûr il n’y a plus personne. Ah si ! Un couple d’Italiens a fait comme nous.
Cela n’a pas manqué, on est venu nous chercher :
— Non, merci, mais on préfère rester ici.
Flûte alors, si on ne peut plus faire ce qu’on veut ! Ça me fait penser à la chanson de Trust : Antisocial, tu perds ton sang-froid.
Et tandis que Christine papote en anglais avec les Italiens, j’en profite pour faire des photos de complexes industriels au coucher de soleil !
Nous atteignons Düsseldorf vers 21h.
À suivre
09:58 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : croisiere, rhin, croisieurope, allemagne, cologne
samedi, 25 août 2012
177. Croisière sur le Rhin -1-
Dimanche 19 août : installation à bord du bateau
Nous quittons Tours à 13h02, direction Strasbourg où nous arrivons aux alentours de 17h. Il fait très chaud, aussi traversons-nous la place de la gare pour aller nous asseoir à l’ombre d’une terrasse de café et prendre une boisson fraîche. Une petite demi-heure plus tard, nous retraversons la place pour prendre un taxi qui nous emmène à la gare fluviale.
Juste avant d’arriver, le chauffeur de taxi nous dit :
— Je ne sais pas si je dois vous le dire, mais sachez quand même que le bateau que vous allez prendre a eu des avaries peu après sa mise à l’eau ; un incendie s’est déclaré à bord et les passagers ont dû patienter durant deux jours avant de pouvoir continuer la croisière.
Il se gare bientôt sur le quai, juste à l’entrée du bateau et nous avons à peine le temps de descendre que déjà nous sommes accueillies par deux jeunes femmes qui se chargent de nos bagages.
— Bienvenue à bord du Gérard Schmitter !
Nous découvrons alors nos cabines :
Les passagers arrivent peu à peu et à 19h nous passons à table. Nous nous trouvons avec un couple de Suisses, puis une Niçoise accompagnée de sa fille.
Après le dîner, une excursion en bateau-mouche est prévue dans Strasbourg. Ce qui devait être une promenade agréable se transforme vite en un véritable cauchemar : en effet, croyant bien faire, les organisateurs avaient envoyé un bateau avec la climatisation. Seulement toutes les vitres du bateau étaient couvertes de buée extérieure qui rendait la vue du paysage totalement impossible !
Avec Christine, nous nous étions installées tout au fond du bateau où les deux portes avaient été ouvertes en catastrophe. Ça râlait de toute part !
— Oui, c’est inadmissible ! On a payé pour cette excursion !
Bref, le bureau des réclamations était rempli et la pauvre accompagnatrice bien ennuyée, vous imaginez un peu.
Moi je trouvais ça plutôt rigolo, d’autant plus que tous les bateaux que nous croisions avaient le toit et les fenêtres grandes ouvertes ! Ce n’est que vers la fin de la balade que la buée a commencé à se dissiper.
De toute façon, on ne voit pas grand-chose car les maisons sont peu éclairées. Mieux vaut faire cette excursion de jour.
Retour au bateau qui appareille durant la nuit …
Lundi 20 août : de Strasbourg à Rüdesheim.
Lorsque je me réveille, vers 6h, nous sommes au niveau de la ville industrielle de Ludwigshafen. Nous longeons l’important complexe chimique de BASF sur la rive gauche du Rhin. Sur l’autre rive se trouve la ville de Mannheim.
Un peu plus loin, nous longeons les villes de Worms, Oppenheim, Mainz (Mayence), Wiesbaden.
Vers 14h le bateau accoste à Rüdesheim. Nous sommes dans une région viticole. La chaleur s’est accentuée.
Première visite dans une cave pour une dégustation de Riesling. Il parait qu’il était bon. En tous les cas, le propriétaire de la cave parlait un français impeccable et ne manquait pas d’humour !
Juste à côté se trouve un musée des automates musicaux très intéressant à visiter.
Nous abandonnons le groupe pour rentrer tranquillement à pied jusqu’au bateau. Il fait extrêmement chaud et nous nous affalons bientôt à la terrasse d’un gasthaus. Il faut dire que le midi nous avions eu droit à une choucroute –très bonne- mais un peu difficile à digérer !
Après le dîner, certains passagers sont ressortis flâner dans les rues de Rüdesheim où se tenait la foire aux vins.
À suivre
09:42 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : croisiere, rhin, croisieurope