vendredi, 06 janvier 2012
5. Une occasion ratée
Comme tous les ans, depuis 2007, j'ai reçu une invitation pour participer au 36e salon de peinture qui se tient à Descartes du 4 mars au 18 mars prochain.
Une fois n'est pas coutume, j'ai décidé cette année d'y exposer trois toiles que voici :
Sous-bois en forêt de Chinon
Lycéennes, Vietnam
Tournesols
Le choix étant fait, je commence à remplir la fiche d'inscription. Je suis dans les temps puisque la clôture des inscriptions est fixée au 20 janvier.
Je vérifie ensuite la date de dépôt des œuvres : 25 et 26 février. Bon, jusque là, tout va bien.
Le vernissage a lieu le 3 mars 2012 à 17h. Voilà une bonne occasion de sortir de chez moi !
Soudain, un doute surgit lorsque je constate que le retrait des peintures se fera à la clôture du Salon, le 18 mars.
Mince, je ne serai pas là, mais quelque part, au fin fond de la forêt équatoriale, chez les pygmées Baka !
Il ne reste plus qu'à tirer un trait sur cette exposition.
Mais rien ne vous empêche d'aller y faire un tour.
04:53 Publié dans Créations personnelles, Croque mots | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : peinture, salon, descartes
mardi, 03 janvier 2012
3. Il y a des jours comme ça
Il y a des jours où l'on ferait mieux de rester au lit, c'est le cas pour moi aujourd'hui. Après une matinée sous haute pression pour un rendez-vous d'affaire, je rentre à la maison particulièrement déprimée ce qui m'amène à faire la sieste. Or j'avais totalement oublié que j'avais mis la cafetière électrique en route.
Les cafetières électriques et moi ne faisons pas bon ménage. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai toujours un tas de problème avec. Celle-ci -achetée juste avant Noël- ne fait pas exception à la règle.
Après une petite heure de somnolence, je vais dans la cuisine et là, je découvre effarée un sol totalement submergé d'un liquide noirâtre ! Le récipient en verre s'était fissuré et tout le café s'était donc répandu sur le sol, sous la machine à laver, sous la gazinière. Bref, une vraie pataugeoire.
Me voici donc nettoyant les dégâts du mieux que je peux, puis, pour me remettre de mes émotions, je ressors une vieille cafetière et je mets de l'eau à bouillir dans une casserole. À la guerre comme à la guerre, je vais reprendre les anciennes habitudes. Mais, au bout de cinq minutes environ je constate que l'eau ne semble pas chauffer. Tiens, la gazinière électrique semble en panne ! Sans doute une panne de secteur. Je vais aussitôt vérifier dans le bureau si l'ordinateur est éteint. Non, tout est normal.
Je reviens dans la cuisine, j'essaie les interrupteurs. Pas de lumière ! Bon, il ne reste plus qu'à aller dans le garage vérifier le compteur électrique. Tous les boutons sont sur on ... Ah non, pas celui-là, celui qui commande toutes les prises de la cuisine. J'essaie de le remettre en position de marche mais il ne veut pas le bougre. Il redescend aussitôt.
Alors, réfléchissons un peu : le problème vient d'un appareil dans la cuisine. Pas de la cafetière, je l'ai débranchée. Cela ne peut pas venir de la machine à laver car la prise est en hauteur. Que reste-t-il alors ? La gazinière ? Improbable, la prise est à quelques centimètres du sol.
Ah ça y est, je crois avoir trouvé ! J'ai une multiprise sur laquelle sont branchés le grille-pain et le four à micro-onde. Elle se trouve au sol, coincée entre la machine à laver et le petit meuble sur lequel était la cafetière. Effectivement, le café, en dégoulinant le long du meuble, a giclé sur la prise ce qui a provoqué le court-circuit. J'ai donc enlevé cette prise , je me passerai pour un temps du micro-onde, et je suis retournée dans le garage remettre le compteur en route. Youpie, ça fonctionne de nouveau ! Je dois avouer que j'étais toute fière d'avoir résolu le problème.
Demain je rachèterai une multiprise.
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mardi, 20 décembre 2011
283. Bilan d'une décennie -77-
6 et 7 septembre 2008 :
« J’irai revoir ma Normandie ! »
Escapade, en Normandie donc, avec Julie et Olivier. Ce furent deux journées bien remplies durant lesquelles nous avons visité le Mémorial de Caen, puis longé la côte où eurent lieu les débarquements, visité Bayeux, Deauville où se tenait au même moment le Festival du cinéma, enfin Honfleur et Étretat.
13 septembre 2008 :
Une semaine plus tard, je connais un petit coup de blues comme ça m’arrive parfois. Pour y remédier, je pars sur un coup de tête au volant de ma voiture ! Départ de Tours vers 3h du matin : Angers, Nantes, Vannes, Lorient et … Audierne où j’embarque à bord de l’Enez Sun pour l’île de Sein. Un temps splendide m’y attend après une traversée légèrement houleuse. Je reprends le bateau en fin d’après-midi et je rentre à la maison, tout à fait requinquée mais le retour en voiture est un peu laborieux. J’arrive à la maison dans la nuit.
11 octobre 2008 : en route pour un safari avec Julie et Olivier. Pas besoin d’aller bien loin pour se croire en plein cœur de l’Afrique. Il suffit de se rendre à Port Saint-Père, au sud de Nantes.
Après cette agréable visite, nous retournons à Nantes pour voir les machines de l’île. Et la journée se termine par une balade à dos d’éléphant !
Et l’année 2008 arrive à son terme. Je ressors la valise car dans 15 jours je pars au …
À suivre
18:39 Publié dans Croque mots | Lien permanent | Commentaires (1)
dimanche, 18 décembre 2011
281. Bilan d'une décennie -76-
Nous voici en août 2008.
5 août 2008 :
Je vais visiter la maison de Robert Tatin à Cossé-le-Vivien, dans la Mayenne. Cet artiste insolite a créé un lieu à son image, plein de symbolisme. Ce lieu est tout à fait particulier : après avoir traversé l’allée des Géants, vous arriverez à la maison et à des temples.
Si vous ne connaissez pas encore, en voici un petit aperçu en photos :
Lundi 25 août 2008 : IL vient en Touraine ! IL, c’est le président de la République, en l’occurrence Nicolas Sarkozy. Je ne peux louper un tel évènement, non que je sois une inconditionnelle, mais je suis curieuse de voir les préparatifs d’une telle visite.
Aussi, le matin de très bonne heure, je prends la route en direction de Maillé, le petit village où l’évènement doit se produire. Le président vient inaugurer le musée de ce village où, à la fin de la guerre, des soldats de l’armée allemande reproduisirent ce qui s’était passé peu de temps auparavant à Oradour-sur-Glane.
L’entrée dans le village s’avère difficile, toutes les routes y menant étant sous contrôle policier. Il faut montrer patte blanche pour pouvoir passer les barrages. J’y suis donc allée au culot et ça a marché ! Arrivée sur place, je me suis empressée de trouver une place tout près du podium installé et où le président devait faire son discours. Ensuite, il ne me restait plus qu’à attendre et observer tous les préparatifs : passage des chiens renifleurs sur les lieux, arrivée progressive des officiels du département (députés, sénateurs, préfet, archevêque, etc), arrivée en car des différents corps d’armée et leur positionnement, installation des caméras de la télévision, arrivée des porte-drapeaux, puis des familles des victimes du massacre. Puis, environ quatre heures plus tard :
À la fin du discours, le président est allé serrer les mains des membres des familles, puis il s’est ensuite dirigé vers la foule qui s’était agglutinée derrière les barrières. Comme j’étais au premier rang, j’eus soudain l’impression de finir étouffée par la forte pression des gens qui, derrière moi, tenaient absolument à serrer la main de Sarkozy. Et quand il est arrivé à ma hauteur, il s’est arrêté un instant et tout en me serrant chaleureusement la main (alors que je ne la lui tendais pas), il s’est écrié :
— Ah Tinou, quel plaisir de vous voir !
Tous les regards se sont alors dirigés vers moi. Que voulez-vous, c’est ça la célébrité ! Et comme je suis modeste, j’ai dû demander à la presse de ne pas divulguer cet instant dans leur dépêche.
06:14 Publié dans Croque mots | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 16 décembre 2011
278. Dolce et Gabana
C’est avec un immense plaisir que j’ai vu à la télé les manifestations qui se sont déroulées à Moscou ces jours derniers. ENFIN les gens réagissent face à la fraude éhontée qui s’est déroulée lors des élections législatives du 4 décembre 2011.
Que viennent faire là Dolce et Gabana, les deux sytlistes de mode italiens ? J’y viens ! En fait c’est le surnom que les Moscovites ont donné au duo de choc RASpoutine- Medvedev.
Plus de 300 000 personnes se sont donc réunies dans les rues de Moscou. Sur les banderoles on pouvait lire : « Escrocs, voleurs, rendez-nous nos suffrages». Les Russes demandent qu’un nouveau suffrage soit mis en place.
Et pendant ce temps, Poutine fait comme si de rien n’était. Les résultats ont été entérinés malgré les preuves flagrantes de fraude (urnes bourrées, listes manquantes etc). Le monde entier a été le témoin de cette mascarade et il reste droit dans ses bottes ! Le pouvoir lui a donné non seulement beaucoup d’argent (il est l’un des hommes les plus riches de la Russie), mais aussi une propension à se croire au-dessus de la mêlée. Et si par malheur la situation devenait critique, il enverrait alors la police réprimer la population sans quartiers. Il ne faut pas oublier qu’il a fait ses classes au KGB et même si le KGB n’existe plus, il en a gardé les pratiques.
Seulement la société a évolué. La nouvelle génération de Russes n’a pas connu les terreurs régnant dans l’ancienne URSS. Elle est née avec les nouveaux moyens de communication et sait les utiliser à profit. Une répression sanglante n’est donc pas envisageable.
Comment va se dérouler la prochaine manifestation prévue pour le 24 décembre ? J’attends de voir avec impatience ! Pour l’heure, Poutine ironise. Rira bien qui rira le dernier a-t-on envie de lui rétorquer.
Les prochaines élections présidentielles auront lieu en mars 2012. Naturellement, Poutine va se présenter. Il compte bien se faire élire pour 6 nouvelles années et rebriguer un mandat en 2018 ce qui nous emmène jusqu’en 2024 !
Mégalo, Poutine ? NON, à peine :
Le Système Poutine, clip « Je veux un mec comme... par editionsmontparnasse
D’ici là, espérons qu’un courant démocratique arrive à émerger dans ce pays où les gens ont vécu si longtemps dans la peur.
Puisqu’on parle de Moscou, je viens d’apprendre que l’ancienne ligne ferroviaire Paris-Moscou (via Berlin) vient de ré-ouvrir. Il faut compter environ 52 heures de trajet et une nuit à bord. J’ai eu l’occasion de prendre ce train plusieurs fois dans les années soixante, mais je me suis toujours arrêtée à Berlin.
Pour terminer, je vous emmène faire un tour dans Moscou. C’était en mai 2010 :
10:51 Publié dans Croque mots, Ici ou là | Lien permanent | Commentaires (1)