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lundi, 07 novembre 2011

243. Bilan d'une décennie -63-


podcast

Samedi 15 décembre 2007, suite :

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Il est 14h30 lorsque nous quittons Saint-Louis. D’autres touristes nous ont rejoints et nous sommes 23 au total dans un grand bus. A l’extérieur la température dépasse les 30°. La route est bonne, le trafic est assez intense.

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La somnolence m’envahit bientôt lorsque, brusquement, un doute m’envahit : ai-je bien mis mon manteau dans la valise ? Je ne me revois pas le plier.

J’essaie alors de joindre l’hôtel avec mon portable mais sans succès. Pas de panique, on verra une fois arrivé au bateau. Durant le trajet j'arrive à prendre quelques photos de la rue.

Le bateau, le voici justement, amarré au quai de Podor. Il est déjà 18h30.

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Nous sommes accueillis à bord par Sophie, une jeune française responsable de la gestion. Elle nous indique nos cabines. J’ai la cabine 2, surnommée Barracuda.

Les chambres ont toutes un lavabo. On trouve également un ventilateur, une bombe insecticide et une lampe torche pour se déplacer la nuit en cas de besoin urgent. Chaque pont est équipé de plusieurs douches et toilettes.

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Au début on a tous un peu de mal à s’orienter car il y a des escaliers un peu partout.

La nuit est tombée quand on se retrouve au bar situé en haut pour le premier cocktail servi par Moktar.

 

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Le dîner est servi à 20h30  au restaurant qui se situe près de la passerelle d’embarquement.  Au menu : poisson mariné, poulet au gingembre, fondant au chocolat et infusion à la citronnelle.

Notre guide, Ansou, nous indique le programme pour la journée de demain : visite de Podor puis départ du bateau vers 10h.

Chacun regagne ensuite sa cabine.

Et le manteau ? Eh bien Sophie a joint l'hôtel de Saint-Louis. Le manteau a été retrouvé et mis de côté. Je le récupèrerai la semaine prochaine. Me voilà quand même rassurée car je me voyais mal arriver à Paris en tenue d'été.

 A suivre …

samedi, 05 novembre 2011

241. Bilan d'une décennie -62-

Samedi 15 décembre 2007

 
podcast

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Les habitudes sont bien ancrées et à 6h je suis déjà debout. Par chance le petit déjeuner est servi très tôt à l’hôtel. Une heure plus tard je suis dans la rue pour assister au premier lever du soleil. La lecture du guide du routard les jours précédant le voyage m’ont déjà permis de repérer les différents quartiers. Comme la carte postale le montre, la ville s’étire du nord au sud à l’embouchure du fleuve Sénégal. La partie ancienne de la ville se situe sur l’île reliée à la ville moderne par le pont Faidherbe. A l’avant, entre le bras du fleuve et la mer se trouve le quartier des pêcheurs.

Le nom de «Saint-Louis» fut donné à la ville en l’honneur du roi Louis XIII. Aujourd’hui la ville compte environ 172 000 habitants.

Ce comptoir colonial, très prospère au XVIIIe siècle avec l’exportation de la gomme arabique et  la traite des esclaves, connut son apogée à la fin du XIXe siècle. Les citoyens sont des Français et sont représentés àl’Assemblée Nationale par un député. La ville est le siège de l’A.O.F ( Afrique Occidentale française). Mais au début du 20e siècle, la gomme arabique est détrônée au profit de l’arachide et c’est bientôt le déclin de la ville. Le siège de l’A.O.F est transféré à Dakar. Peu à peu la ville tombe en léthargie. Les belles demeures coloniales des colons et des signares (métisses aristocrates) vont bientôt subir les affres du temps.

Le jumelage de Saint-Louis avec Lille, l’aide apportée par la région Nord- Pas-de-Calais depuis 1986 permettent de faire bouger un peu les choses. Et en  2000 l’UNESCO classe la ville au patrimoine mondial.  

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Lever du soleil sur le pont Faidherbe. Au départ ce pont avait été commandé pour traverser le Danube. Les plans en auraient été tracés par Gustave Eiffel.On ne sait trop pourquoi il atterrit à Saint-Louis. Il mesure 507 mètres dans sa longueur.

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Je me rends jusqu'au bord du fleuve, face au village des pêcheurs. Les couleurs sont grandioses.

 

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 Je vais m'acheter de l'eau dans cette alimentationpuis je retourne à l’hôtel où je retrouve Anne et Louis. Nous avons toute la matinée de libre et nous en profitons pour nous balader dans les rues.

  L’animation devient très intense et nous hésitons à nous  rendre à pied jusqu'à la mer.  Nous sommesun peu harcelés et cela devient assez rapidement pénible. Il faut savoir que la semaine prochaine se déroule la fête de l’Aïd-el-Kebir (fête du mouton) et les habitants ont besoin d’argent pour acheter le plus gros mouton possible. Mais j’aurai l’occasion de vous en reparler au retour à Saint-Louis, à la fin du voyage.

 Nous rentrons à l'hôtel pour le déjeuner. Bon, me direz-vous, où est-il ce fameux bateau pour la croisière ? Eh bien il n’est pas à Saint-Louis mais à Podor. Il effectue le trajet dans les deux sens et cette semaine l’embarquement est prévu à Podor.

 Nous reprenons donc le minibus en direction de Podor,  situé à  215km à l’est de Saint-Louis.

 

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Voici un diaporama sur le quartier des pêcheurs :


SENEGAL 2 par cheztinou

À suivre

mardi, 01 novembre 2011

239. Bilan d'une décennie -61-

Vendredi 14 décembre 2007 :


podcast
Pensez à cliquer sur le bouton du podcast pour avoir de la musique ! 

3h45 du matin. Dans la brume givrante j’aperçois les phares du taxi qui vient pour me conduire au terminal 3 de Roissy. L’enregistrement des bagages pour le vol de Dakar a déjà débuté. Le temps d’aller chercher les papiers au comptoir de l’agence et me voici à mon tour dans la file d’attente. Beaucoup de Sénégalais rentrent au pays pour la fête de l’Aïd-el-Kebir qui se déroule la semaine prochaine. Ils ont bien souvent des valises qui dépassent le poids autorisé (20 kilos). C’est le grand déballage pour mettre le surplus dans les sacs à main ( en théorie un seul bagage est autorisé, mais les douaniers ne sont pas trop regardants). Tout se passe dans une ambiance sympathique, personne ne s’énerve.

L’embarquement débute à 6h00. C’est un avion de la compagnie Air Méditerranée (un Airbus A320). J’ai demandé une place côté couloir afin de pouvoir me déplacer sans déranger tout le monde et allonger mes jambes. De l’autre côté se trouve un petit vieux très chic dans sa grande robe bleu ciel. Il se déplace avec une canne et transporte avec lui un grand sac rempli de médicaments. Il est diabétique et la préparation de la piqûre lui demande au moins une heure !

L’avion décolle vers 7h30. Finalement il est 13h quand l’avion atterrit à Dakar (12h, heure locale). Les habitués ont déjà délaissé les habits d’hiver au profit de tenues beaucoup plus légères. J’avais bien songé faire la même chose, mais mon petit sac à dos n’était pas assez grand pour y mettre le nécessaire.

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Première chose en débarquant : une cigarette… Dehors les cars de touristes partant pour les clubs de la côte sont sagement rangés les uns à côté des autres. La horde arrive bientôt, hagarde, suffocant et poussant des cris horrifiés devant l'étalage des tas d'ordures. Rassurez-vous, messieurs dames, là où vous allez, il n'y a que du luxe, ce luxe que vous ne pouvez pas vous offrir en France et que vous venez chercher dans les pays pauvres. Et il ne vous viendrait même pas à l'esprit de laisser quelques pièces aux porteurs qui vont se coltiner vos valises. Des fois j'ai honte pour vous...

 Pour ma part, je suis partie avec l’agence «Chemins de sable»  et nous sommes trois au total ! Un couple qui vient du Niger nous rejoint bientôt. Nous voici donc dans un minibus en route pour Saint- Louis…

 

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 La sortie de Dakar est extrêmement longue en raison de nombreux travaux et des embouteillages. Nous demandons au chauffeur de nous arrêter pour acheter à boire et à manger car nous n’avons pas encore eu le temps de déjeuner. Premières images de la rue…

 

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Le chemin se poursuit lentement, la circulation est très importante. Il nous faut au moins deux heures pour quitter complètement la région de Dakar.

La chaleur commence à se faire sentir au dehors. Par chance nous avons la climatisation dans le bus.

 

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Un arrêt pipi et cigarette juste devant un magnifique baobab ! Des gamins qui travaillaient dans les champs s’approchent alors pour venir bavarder. Ils veulent qu’on les photographie. Je regrette de ne pas avoir pris un appareil polaroïd afin de leur laisser une photo. J’y penserai lors d’un prochain voyage.

Et nous reprenons la route. Tout le long de la route nous apercevons d’exubérants baobabs que je ne peux pas, hélas,  photographier. Finalement nous atteignons Saint-Louis vers 18h. Nous descendons à l’hôtel La Résidence situé dans la rue Blaise-Diagne.

 Le temps de m’installer dans la chambre 104, de prendre une bonne douche et me voici aussitôt ressortie pour découvrir la vieille ville. Le soleil commence à décliner. La nuit arrive très vite. A ce moment-là, je suis abordée par deux jeunes qui cherchent à papoter. J’ai tôt fait de comprendre qu’ils veulent me montrer leur boutique située dans la rue du marché, face à l’hôtel. Quand ils sortent le petit banc devant l’étalage, je sais déjà que je vais me faire avoir (je ne sais pas marchander). Oh, et puis cela n’est pas bien grave dans le fond dans la mesure où chacun y trouve son compte. Je déteste ces touristes qui se vantent d'obtenir tout ou presque pour une bouchée de pain.  Alors je me retrouve avec la famille hippopotame au complet ( le père, la mère et les deux petits).

Je rentre à l'hôtel pour le dîner. Le restaurant propose une excellente cuisine (vous avez les menus indiqués sur le site un peu plus haut).

Quelques photos de l'hôtel :

 

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A suivre… 

17:09 Publié dans Croque mots | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage, sénégal

samedi, 29 octobre 2011

234. Bilan d'une décennie -59-

Revenons maintenant au déroulement de l’année 2007 :

En avril, durant les vacances de Pâques, Thierry rejoint ses copains pour une semaine de sculpture à Congrier.

Samedi 21 avril 2007 : Je vais rejoindre les tronçonneurs en compagnie de Maria. J’ai réservé une chambre d’hôtel pour le soir à Renazé.

Résumé en images de cette semaine de sculpture à la tronçonneuse :

 

Juin 2007 :

Mon amie Huguette, que j’ai connue lors de mon voyage au Vietnam, m’invite à passer quelques jours chez elle, à Noirmoutier. Je ne connais pas du tout cette région, hormis un lointain souvenir d’un passage rapide aux Sables d’Olonnes étant enfant.

Durant mon séjour, je visite la serre aux papillons :

J'apprends que Roseline vend sa Peugeot 206 décapotable. Bien tentant tout ça ! J'ai brusquement des envies de retrouver la joie de la conduite décapotée. Est-ce bien raisonnable ? Sans doute pas, mais après tout, on ne vit qu'une fois  ...

Sitôt rentrée à la maison, je me mets alors à chercher sur le Net tous les modèles existant. Et c'est là que je découvre : 


Je saisis immédiatement le téléphone et j'appelle mon concessionnaire Ford :

— Dites-moi, vous pouvez me trouver une Street- Ka d'occasion ?

— C'est à voir, je vous tiens au courant.

 Et trois semaines plus tard, elle était là !

 

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Août 2007 :

Je vais à Rochefort visiter la maison de Pierre Loti. Je profite de mon passage dans la ville pour retourner voir à l’arsenal où en est la construction de l’Hermione.

Le soir, je m’arrête à Noirmoutier chez Huguette et je rentre à Tours le lendemain dans la journée.

 Durant les vacances d’été, je visite plusieurs châteaux de la région. En août, je vais visiter le château de Guédelon, dans l’Yonne, en compagnie de Jean-Louis.

Je reçois régulièrement des nouvelles de Michel. Je sais qu’il a acheté un petit voilier qui est amarré à Piriac.

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En septembre je pars donc un matin très tôt de la maison pour aller le retrouver. Son bateau doit être retiré et mis à l’abri pour l’hiver. J’arrive à Piriac avant le lever du soleil et  avec les croissants !

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Au retour, je passe par Le Croisic, je déjeune sur la plage de La Baule

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puis je vais à Saint-Nazaire pour visiter le musée maritime ainsi que les chantiers navals ( de l’extérieur). Le MSC Poesia est toujours en construction :

 

L’automne arrive bientôt. Mais je suis déjà prête pour un prochain départ en décembre !

mercredi, 26 octobre 2011

231. Overdose atteinte

Ça m'a pris soudainement hier matin au lever : il était temps que je réagisse face à l'ampleur que le jeu Cityville avait pris sur mon temps. Depuis dix mois maintenant je passe le tiers de mes journées sur mes 7 villes (eh oui, pas 1, ni 2, mais 7 !).

Je n'avais brusquement plus envie de jouer, j'avais atteint l'overdose. J'ai passé la journée à ne rien faire -ou si peu- et hier soir je me suis décidée : j'ai supprimé 5 de mes villes.

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Adieu donc Marceline Crampon, Léon Crampon, Adèle Dupont, Martine Dubois et Célestine Chardon ! En un clic, tous les efforts fournis depuis tous ces derniers mois sont partis dans le néant. 

Je garde quand même deux villes (Dan-city et Tinou-city) pour le plaisir de jouer de temps en temps.

Bon, maintenant je vais pouvoir reprendre un peu plus sérieusement mes activités bloguesques qui, je l'avoue, ont beaucoup pâti de cet engouement virtuel.

J'ai quelques diaporamas à faire sur des visites estivales. Ce sera le sujet des prochaines notes. Je vais également reprendre le bilan de la dernière décennie.