mardi, 23 décembre 2008
S.O.S Amitié
J’ai été très surprise ce matin de découvrir une carte de Noël dans ma boîte aux lettres. Cette carte, sous enveloppe, avait été envoyée en lettre prioritaire et émanait d’une certaine Hélène W…
A priori, je ne voyais pas qui ça pouvait bien être. J’ai donc ouvert l’enveloppe.
Ah, oui, ça y est, cela me revient ! Il s’agit d’une femme qui était avec moi et Juju en Egypte, il y a quatre ans ! Aide-soignante à la retraite, elle effectuait la croisière en compagnie de son fils qui était, à l’époque, directeur de la prison d’une ville importante de Normandie. N’ayant aucun point commun avec elle, si ce n’est le même âge, j’avais plutôt sympathisé avec le fils, un passionné de photos et par la suite, je lui avais d’ailleurs envoyé un diaporama de notre voyage.
Mais revenons à cette brave dame : elle commence sa lettre, assez longue, en mettant « tu seras étonnée de recevoir cette carte… ». Elle me tutoie alors que je me souviens très bien que l’on se vouvoyait. Mais cela n’est pas grave en soi. Puis elle me raconte qu’elle est tombée malade (dépression). Elle me parle ensuite de ses petits-enfants que je ne connais pas.
Elle espère retourner en Egypte l’année prochaine. Son fils est maintenant à Bordeaux. Elle me demande des nouvelles de Julie et finit par :
« Bon je t’embrasse bien fort. Sincèrement. J’attends de tes nouvelles. »
Alors comme on est presque à la veille de Noël, je vais faire une bonne action en lui répondant. Mais franchement je n’ai rien à lui dire… Je compte donc sur Juju et nous lui posterons un petit mot dans le courant de la semaine prochaine.
C’est quand même étrange d’écrire à des gens que l’on ne connait pour ainsi dire pas en leur parlant comme si l’on s’était toujours fréquenté !
C’est sûr que Juju aura plein de choses à lui raconter, mais moi …?
A part, « Je vais bien, merci », il n’y a pas grand-chose à dire. Quoique, en cherchant bien, je pourrais lui décrire avec des détails croustillants des péripéties de ma vie depuis quatre ans. Mais je crains qu’elle soit profondément choquée !
C'est sûr, Tinou, tu finiras en enfer...
19:16 Publié dans Croque mots | Lien permanent | Commentaires (4)
lundi, 22 décembre 2008
En voiture tout le monde, fermez les portières !
Ce soir j’ai découvert par hasard, mais avec beaucoup de plaisir un documentaire sur « le petit train du Yunnan », documentaire proposé par Arte (cela va de soi) et qui nous fait découvrir l’itinéraire de cette voie ferrée qui reliait autrefois le Tonkin (Vietnam du nord) à la Chine. Construite en 1910 par des ingénieurs français, cette voie ferrée reliait le port d’Haiphong (au Vietnam) à Kunming, capitale de la province du Yunnan en Chine.
J’ai enfin pu voir à quoi ressemblaient les paysages de cette contrée du nord-Vietnam puisque j’ai parcouru le trajet de Hanoï jusqu’à Lao Cai, terminus pour les voyageurs. Cela m’a rappelé de bons mais mouvementés souvenirs de ce voyage effectué durant toute une nuit. Le train longe le fleuve Rouge sur une grande partie de l’itinéraire. Nous avons débarqué en catastrophe au petit matin dans la ville frontière de Lao Cai.
La gare de Lao Cai et les restaurants sur la place. Oh, un Terminus !
Le pont qui enjambe la rivière Nanxi Hé sert de frontière entre les deux pays. De l’autre côté, on aperçoit la ville chinoise de Hékou.
Le pont sur la rivière et une affiche en chinois.
Demain soir le reportage montrera l’itinéraire jusqu’à Kunming : 107 ponts, 155 tunnels à traverser !
J’ai trouvé une vidéo intéressante où l’on voit une petite partie du trajet en Chine. Vous noterez combien l’architecture de ces petites gares a gardé toute son authenticité française ! Pour un peu, on dirait la gare de Trifoullis-Les-Oies. C'est ICI.
Le reportage est accompagné de séquences de films remarquables tournés par le consul français de l’époque, Auguste François.
Enfin, pour ceux d'entre vous qui seraient intéressés par le sujet, j'ai trouvé un livre avec des photos.
Il s'agit de "Un chemin de fer au Yunnan- L'aventure d'une famille française en Chine", de Pierre Marbotte, aux Editions Sutton.
En attendant, pousse donc !
21:34 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : chemin de fer, yunnan, chine, vietnam, auguste françois
Les Rabelaisines vous proposent
Vous cherchez quelques idées originales et pas trop compliquées pour vos menus de fête ? Ne cherchez plus, j'ai ce qu'il vous faut.
Ma copine Catherine qui est une excellente cuisinière a mis en ligne sur son blog quelques idées sympas. Allez faire un p'tit tour dans sa cuisine, ça vaut le déplacement !
05:41 Publié dans Côté cuisine | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : cuisine, recettes, fetes
Un dimanche comme les autres
Petit tour sur le marché de Joué-les-Tours. J’achète deux tartes au fromage. Je cherche vainement du houx et du gui.
Ensuite je me rends dans une grande surface. Il y a un peu plus de monde que la semaine dernière. Je regarde les puzzles au passage. Le choix est mince. Je ressors bientôt avec, dans mon panier, du produit pour la vaisselle, du café, des rouleaux de Sopalin et des croquettes pour les chats.
Mes fauves, parlons-en justement ! Ils squattent mon lit depuis que la température a chuté et c’est tout juste s’il me reste une place. Le plus jeune, Théo, c’est une bonne pâte, je peux donc le prendre et le pousser. Mais l’autre, Popy, je m’en méfie, il a des réactions bizarres.
Il porte un collier anti puce autour du cou depuis plus de deux ans. D’énormes tapons de poils se sont formés autour de son cou. Il faudrait que je puisse lui ôter le collier et couper les tapons. Mais c’est impossible, il se rebiffe aussitôt dès que je touche au collier.
Mais revenons à cette journée de dimanche. En fin de matinée, je suis donc allée chercher le livre commandé. J’en ai commencé la lecture hier soir et je suis déçue par le récit. L’histoire d’une gamine rebelle qui, à l’adolescence, plaque tout (études et parents) pour vivre avec des marginaux. Les défonces à l’éther, les nuits passées dans des squats… Mais au bout du chemin, papa et maman étaient toujours là pour la récupérer. Aurait-elle mené cette vie si elle n’avait pas eu l’assurance de ce secours en tout dernier recours ? J’en doute un peu.
Je pense à tous ces jeunes qui se retrouvent dans cette situation et qui, eux, ne l’ont pas voulu. Ce sont les circonstances de la vie qui les y mènent. Récemment j’ai eu des nouvelles d’un ancien élève. Il a maintenant 26 ans. C’était un très gentil gamin. Sa mère décède alors qu’il a 13 ans et il est alors repris par son père qu’il ne connait pas. Il m’explique dans un mail qu’il est alors devenu SDF pendant plusieurs années. Par chance il a rencontré sur son chemin une main secourable qui l’a sorti de l’enfer de la rue. Aujourd’hui il a un métier.
Bon, je vais cependant continuer la lecture jusqu’au bout.
Dans l’après-midi, j’ai terminé mon patchwork. Un grand vide m’a alors envahie. Qu’allais-je faire maintenant ? J’ai pris l’habitude de coudre tout en écoutant la télé (en regardant de temps à autre aussi, entre deux points). Je ne peux rester sans rien faire, sinon je dors…
Par chance, j’ai un autre patchwork à finir. Alors je me suis empressée de le doubler et c’est reparti pour un tour !
Cela va m’occuper jusqu’à mon départ. Je compte les jours maintenant. J’ai retenu une chambre d’hôtel à Roissy pour être certaine de ne pas rater le départ de l’avion. Je pars donc le 15 janvier. L’avion décolle de Roissy le 16 au matin. Escale à Tripoli, puis Cotonou. Sur ma table de nuit j’ai deux guides touristiques que je consulte régulièrement. Mais cela ne sert pas à grand-chose, car la réalité est toujours très différente de ce qu’on peut lire. L’agence m’a dit que nous étions 15 en tout.
05:26 Publié dans Croque mots | Lien permanent | Commentaires (3)
dimanche, 21 décembre 2008
Quel sera le menu du réveillon ?
Ma fille est venue m’apporter de la soupe de légumes faite maison. J’en profite pour lui dire qu’elle était délicieuse ! Un mélange de panais, courgettes, navets, poireaux, carottes etc.
Nous en avons profité pour réfléchir au menu du réveillon. Cette année Thierry sera avec nous.
Comme je n’ai AUCUNE envie de cuisiner, j’avais pensé acheter un plat tout prêt chez Picard. J’étais tentée par une mijotée de lotte, noix de Saint-Jacques et queues d’écrevisses. Déjà les queues d’écrevisses ne me tentent pas. Quant aux noix de Saint-Jacques, elles proviennent d’Amérique du sud. Alors je n’ai plus du tout envie. Je vais lui dire qu’elle achète –comme l’année dernière- des langoustines bretonnes que nous mangerons avec du beurre salé.
Un petit bout de foie gras, un morceau de fromage, une glace et le tour est joué !
En ce moment, dès qu’on parle nourriture, j’ai la nausée. Mais cela est normal, ça va passer.
Ce matin, je vais tâcher de sortir, histoire de prendre un peu l’air. Je dois passer chercher un livre que j’ai commandé à La boîte à livres, rue Nationale. Il s’agit de « De la zone à l’E.N.A » écrit par Anne Joubert. Cette femme raconte son parcours tout à fait atypique.
Et comme il n’est que 4h30, je vais m’occuper en terminant mon patchwork.
04:52 Publié dans Croque mots | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : noel, reveillon, cuisine