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vendredi, 16 septembre 2011

197. Bilan d'une décennie -42-

Lundi 8 janvier 2007 :

Le réveil est prévu pour 6h30 mais je suis réveillée depuis déjà longtemps et dès que le jour se lève – soit vers 6h – je suis déjà dans la rue ! Cela fait déjà un bout de temps que l’activité a débuté au-dehors. Marchands de fleurs, marchands ou marchandes de fruits… Ce petit bonhomme à la bouille toute ronde. 

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Les branchements électriques ont quelque chose  d’assez ahurissant. Cela me rappelle Cuba. Retour à l’hôtel. Les valises sont chargées dans le car et en route pour une balade dans la baie. Les touristes sont assez nombreux, mais ce sont surtout des Coréens, des Chinois et des Japonais. Nous embarquons sur la jonque. Tout autour, les gens s’activent à diverses tâches : la pêche, la vente de fruits, d’autres attendent on ne sait pas trop quoi…

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Les premiers pitons se font plus précis dans la brume. L’air du large nous ravigote. 

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La jonque avance au milieu des pains de sucre. Quand on songe qu’il y en a plus de trois mille ! Le golfe du Morbihan – sans pour autant lui enlever tout son charme -  paraît soudain bien ridicule à côté.

Tien, notre guide,  nous explique alors que le gouvernement (communiste, je vous le rappelle) a mis en œuvre une politique de sédentarisation des pêcheurs de la baie en vue surtout de scolariser les enfants. Les pêcheurs sont ainsi regroupés sur des pontons flottants et des bateaux- écoles se déplacent de village flottant en village flottant.

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Nous nous arrêtons pour en visiter un justement : les pêcheurs conservent leurs poissons dans des viviers. Des barques, sortes d’épiceries flottantes, leur apportent les denrées nécessaires pour se nourrir.

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Un peu plus loin, nous visitons une grotte appelée la grotte de la surprise.

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Ce pain de sucre porte le nom de pouce, mais vous vous en seriez doutés !

La balade se poursuit agréablement et bientôt nous débarquons sur un îlot surmonté d’un temple. Les plus courageux grimpent les quelques 400 marches pour avoir une vue certainement sensationnelle. Je fais partie des paresseux qui sont restés sur la plage ! Durant cet arrêt, les marins ont hissé les voiles.

Après cette pause durant laquelle le soleil a fait son apparition, nous réembarquons et déjeunons à bord de la jonque : fruits de mer au programme.

Il est 13h quand nous rejoignons le point de départ.

Adieu la baie d’Along ! Direction Hanoï.

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A suivre 


VIETNAM 1 par cheztinou

jeudi, 15 septembre 2011

196. Bilan d'une décennie -41-


podcast
Nous voici donc dans la baie d’Along située dans le golfe du Tonkin.

Deux villes se font face, Bai Chay la touristique et  Hon Gay l’industrieuse, séparées par un pont suspendu tout neuf, à la forme stylisée d’une jonque à voile et construit par les Japonais.

Depuis 1994 les deux villes ont été réunifiées pour former Along-ville (ou Along-city).

En 1993, l’UNESCO a classé l’endroit au Patrimoine mondial de l’humanité.

Près de trois mille pains de sucre émergent de l’eau et forment un paysage à la fois étrange et envoûtant, baigné dans une brume quasi permanente. Mon père en gardait un souvenir fabuleux.

Aujourd’hui, la région est en plein bouleversement. Les constructions et les hôtels sortent de terre comme des champignons. Il est certain que dans quelques années la baie d’Along deviendra un de ces lieux où l’on côtoie plus de touristes que d’autochtones. Mais pour l’heure, la ville de Bai Chay  où se trouve notre hôtel commence tout juste sa mutation et il est certain que le marché local, situé au pied de notre hôtel peut compter ses jours d’existence.

Au départ, nous pensions qu’il s’agissait d’un bidonville. Mais je vous en reparlerai plus loin…

Pour l’instant nous passons à table dans un restaurant en face de l’hôtel Sunlight où nous allons passer notre première nuit.  Après le déjeuner, le guide nous propose une balade en car le long de la baie.

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Nous longeons la côte puis nous traversons le pont suspendu qui vient tout juste d’être inauguré. Au retour, le car nous laisse dans le centre de Bai Chay et nous rentrons seuls à pied jusqu’à l’hôtel, histoire de s’imprégner de l’atmosphère locale.

Nous croisons un groupe d'ouvriers qui veulent absolument qu'on les prenne en photo. Voilà, c'est fait !

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Plus loin, un groupe de femmes est en train de désherber un terrain vague.

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On devine sous le foulard un regard malicieux !

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La première chose qui nous frappe c’est évidemment la circulation ! Beaucoup de vélos et de motos qui klaxonnent à tout bout de champ. Pratiquement aucun feu et à priori pas de code de la route. On double aussi bien à droite qu’à gauche. Nous apprendrons très vite à nos dépens que pour traverser une rue, il faut s’engager tranquillement et ne pas s’occuper de ce qui se passe autour. C’est la seule façon d’arriver sûrement de l’autre côté de la chaussée.

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Nous passons tout près de l’hôtel  Halong I, un bel édifice colonial datant de 1935 et où Catherine Deneuve séjourna lors du tournage du film «  Indochine » en 1991.

Au loin, nous apercevons les pains de sucre baignant dans une légère brume et le trafic des bateaux dans la baie. Les jonques à voile ont maintenant disparu du paysage, remplacées par les jonques à moteur plus rapides mais plus polluantes aussi ! Cependant elles gardent toutes leurs voiles pour la décoration et elles sont hissées pour le décor et la photo.

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Mais revenons à notre balade : nous bifurquons sur la gauche, dans une ruelle qui devient de plus en plus étroite et lugubre. Nous nous retrouvons alors dans un enchevêtrement indescriptible de baraques d’où sortent pêle-mêle poulets, cochons, chiens, hommes, femmes enfants. Au milieu du chemin coule le caniveau récupérant tous les immondices. Le coin est infesté de moustiques. Nous nous retrouvons bientôt au cœur du marché couvert que nous avions pris au début pour un bidonville. Nous voulions de l’authentique, nous sommes en plein dedans. C’est certainement le marché le plus sale que nous ayons vu durant tout notre séjour. Mais cela valait quand même le coup d’œil ! Il est certain qu’à plus ou moins long terme il est condamné à la destruction.

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Il est 18h quand nous arrivons à notre hôtel, au moment même du coucher du soleil.

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Le soir, nous dînons en ville et coucher à 21h.

[Je pense que depuis cinq ans, la région a beaucoup changé, le tourisme se développant à une rapidité vertigineuse].

A suivre…

19:35 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : voyage, vietnam, along

mardi, 13 septembre 2011

195. Bilan d'une décennie -40-


podcast

L'année 2006 se termine sans anecdotes particulières à raconter.

Je commence l'année 2007 avec une bonne bronchite, juste au moment où je pars pour le Vietnam.

Samedi 6 janvier 2007, 6h30 du matin : Peggy est à l'heure, elle m'emmène jusqu'à la gare de Saint-Pierre-des-Corps pour prendre le TGV de 7h23. À peine trois heures plus tard me voici arrivée à Roissy. Toujours le même grand foutoir, un va-et-vient incessant de gens qui se croisent, les uns stressés, les autres fatigués, en partance ou en retour du monde entier. C'est étrange mais on a l'impression que cet aéroport est en chantier permanent. Si vous rajoutez qu'il ne se passe pas un jour sans qu'une alerte à la bombe soit annoncée, vous imaginez aisément le chaos. Naturellement l'alerte a lieu au moment même où je m'apprête à prendre l'escalator qui me conduit du Terminal B AU Terminal C:

— Reculez messieurs dames s'il vous plait ! Bouclage de la zone.

Panique des voyageurs qui étaient déjà à la bourre. Pour ma part, j'ai prévu une bonne marge ce qui me permet de trouver sans stresser un autre moyen d'accès de B à C.

Reste maintenant la pénible opération d'enregistrement des bagages. Ici les comptoirs gèrent indifféremment tous les départs. C'est ainsi que je me suis retrouvée coincée entre un voyageur qui partait pour Mexico et un autre pour Conakry. Durant l'attente, je fais la connaissance de deux jeunes femmes qui se rendent à Hué. Elles travaillent toutes deux à la Compagnie des Eaux et ont pris une semaine de congé sur leur temps de repos pour apporter leurs connaissances techniques sur le traitement des eaux aux Vietnamiens. Une façon efficace et intelligente d'aider le pays !

Dans l'avion, un Boeing 777, nous nous retrouvons sur la même rangée. Malheureusement nous ne continuons pas très longtemps notre conversation car j'avais avalé un somnifère et j'ai alors sombré dans une profonde léthargie durant environ cinq heures. Au réveil, je pensais que nous approchions d'Hanoï, mais hélas, il restait encore 8 heures de vol. Cela m'a plongée alors dans une profonde déprime.

Dimanche 7 janvier, 7h30 du matin : aéroport d'Hanoï.

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Good morning Vietnam !

Sitôt ma valise récupérée, je me précipite en dehors pour fumer une cigarette. Oups ! une étrange sensation d'étourdissement me saisit alors et je dois allumer une seconde cigarette pour retrouver mes esprits.

Bon, ce n'est pas le tout, mais il faut maintenant que je retrouve les autres participants à ce voyage. Facile car le hall d'arrivée s'est vidé et il ne reste plus qu'un petit groupe à la mine fripée.

— Bonjour messieurs dames ! Le guide qui se présente a une bouille toute ronde et s'appelle Thien. Nous sommes 19 au total , 7 couples et 5 célibataires.

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Nous embarquons à bord d'un bus et nous voilà partis en direction de la baie d'Along, située à environ 150km d'Hanoï. Le temps est relativement doux (environ 16°) et le soleil brille faiblement. Nous traversons une campagne verdoyante où s'activent des hommes et des femmes dans les rizières. Les femmes portent très souvent un foulard qui leur cache une partie du visage. C'est pour se protéger de la pollution mais également pour éviter l'effet des rayons du soleil sur la peau. Contrairement à nous, les Vietnamiennes apprécient les teints clairs.

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Nous n'avons pas parcouru cinquante kilomètres que déjà nous nous arrêtons pour la visite d'une poterie. Je vous dirai franchement que cette visite, bien que très intéressante, n'a pas beaucoup motivé le groupe plutôt enclin à rejoindre rapidement l'hôtel pour se rafraichir.

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Un peu plus loin, au bord de la route, nous apercevons des motos qui transportent des cochons. Ils sont bien vivants, ces pauvres cochons, ils couinent de toute leur force et pour les faire taire, le conducteur leur tord les oreilles. Le cochon du niveau supérieur se met alors à uriner et inonde son collègue de l'étage inférieur !

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Nous atteignons Bai Chay pour le déjeuner.

À suivre 

 

20:22 Publié dans Croque mots, Voyages | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : voyage, vietnam

lundi, 12 septembre 2011

194. Prochain départ


podcast

Quand je dis prochain, tout est relatif, puisque si tout se passe comme prévu -c'est à dire s'il y a 5 autres fous pour s'inscrire à ce voyage- le départ est prévu pour le 1er février !

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J'ai donc le temps pour me préparer. Il me faudra tout d'abord un sac à dos, puis des chaussures de marche montantes, un sac de couchage, une lampe torche, des capsules Micropur, un couteau, une gourde, de la crème solaire et labiale, un répulsif anti-moustiques.

Dans la trousse à pharmacie, il y aura forcément un antibiotique, des antalgiques, un traitement antipaludéen, un antidiarrhéïque, un antiseptique intestinal, du collyre, un nécessaire pour soigner les pieds, des bandages, du sparadrap, une pince à épiler pour les échardes.

Côté vestimentaire, il faut prévoir des vêtements légers, de coton de préférence, un chapeau et des lunettes de soleil.

Les recommandations pour ce voyage : ne pas nager dans les rivières (crocodiles et hippopotames), vérifier l'intérieur des souliers avant de les mettre, ne pas laisser les sacs ouverts, éviter de soulever des pierres ou des branches (ou alors avec le bout de la chaussure fermée), boire au moins 3l d'eau par jour pour éviter la déshydratation.  

Je vous entends d'ici : Ah, elle part dans le désert !

Eh bien, vous n'y êtes pas du tout ! Je m'enfonce dans la forêt équatoriale, je vais naviguer en pirogue, partager pendant deux jours la vie des pygmées Baka... JE PARS AU CAMEROUN !

15:44 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : voyage, cameroun, pygmees, baka

mercredi, 07 septembre 2011

191. Bilan d'une décennie -39-


podcast

Nous consacrons une journée entière à visiter la ville en bus découvert. Dans une petite brochure remise au moment de la réservation, toutes les choses à découvrir sont indiquées pour chaque arrêt. De plus il y a plusieurs circuits possibles. Je dois dire que nous en avons profité au maximum puisque nous avons fini la visite vers 21h.

Et malgré le bruit incessant qui venait de la rue, nous n’avions pas besoin d’être bercées le soir pour nous endormir !

espagne, barcelone

Nous réservons la dernière journée pour le quartier du port : balade à Montjuic, promenade en bateau dans le port et enfin baignade sur la plage pour Julie, pendant que je faisais des photos.

espagne, barcelone

Enfin, pour terminer en beauté ce séjour, nous nous sommes offert un bon dîner dans un restaurant au bord de la mer ! Enfin, quand je dis bon dîner, c’est exagéré. Le restaurant était assez cher et la paëlla assez mauvaise (trop salée).

espagne, barcelone

Il ne nous reste plus qu’à rentrer à l’hôtel pour une nuit écourtée puisque notre car Eurolines part à 3h du matin.

À 2h, nous voici donc à la réception de l’hôtel. Je demande alors qu’on nous appelle un taxi. Les minutes s’écoulent et toujours rien en vue ! On commence à s’inquiéter un peu et je retourne dans l’hôtel pour que le réceptionniste rappelle le taxi. Ah, le voici enfin !

Nous arrivons à la gare routière vers 2h50 et il ne nous reste plus qu’à attendre, attendre, attendre encore et toujours … Oh, ce ne sont pas les cars qui manquent, seulement aucun car Eurolines en vue !

À un moment on voit un petit homme traverser la place avec une pancarte et gesticuler en criant : Parisse ! Parisse ! Il est très drôle à voir, on dirait un pantin et ça nous amuse beaucoup.

Mais le temps, 3h30, 4h et toujours pas de car !

Un jeune couple de Français arrive alors et nous engageons la conversation.

— Vous allez où ?

— À La Rochelle, et vous ?

— À Tours, mais nous commençons à trouver le temps long. Le car était prévu à 3h.

— Si vous voulez, nous pouvons aller nous renseigner, je parle espagnol.

— Volontiers ! Et  je le suis jusqu’à une sorte de bureau, tandis que Julie garde les valises.

Tiens, mais c’est notre petit homme de tout à l’heure.

— Que dit-il ?

— Votre car est déjà passé. Il a fait vainement le tour de la gare avec une pancarte pour prévenir les passagers manquants.

— Mince, effectivement nous l’avons bien vu, mais nous n’avons pas réagi car ce n’était pas un car « Eurolines » ! 

(Depuis j’ai appris qu’Eurolines utilise parfois d’autres cars).

Reste maintenant à apprendre la nouvelle à Julie !

— Nous avons raté le car. On peut toujours essayer d’obtenir des places dans celui qui va à La Rochelle, mais ce n’est pas gagné d’avance !

Effectivement, le car est plein et Julie a beau supplier, dire qu’elle va se coucher devant le car, le chauffeur reste imperturbable.

— Bon, et maintenant, que fait-on ?

— Je crois que le mieux est de retourner à l’hôtel, se reposer un peu et après on verra.

Nous ressortons de la gare routière et cherchons un taxi. À cet instant, nous voyons arriver au loin sur le même trottoir, une bande de jeunes armés de battes de base-ball et qui tapent en gueulant sur les poubelles et les voitures en stationnement. C’est à la vitesse de l’éclair, malgré la lourdeur de nos sacs, que nous nous réfugions de nouveau dans la gare  et attendons que la tempête passe.

Une heure plus tard, nous voici de nouveau à l’hôtel. Je consulte alors sur Internet les horaires de train.

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Il y a quatre gares à Barcelone et bien sûr, nous nous sommes trompées de gare. Il a donc fallu reprendre un taxi. Le retour fut très fragmenté : d’abord Barcelone-Montpellier, ensuite Montpellier-Bordeaux. Il fallut ensuite prendre le TGV Bordeaux-Poitiers (en 1ère) et enfin Poitiers-St-Pierre-des-Corps que nous atteignons vers 23h.  

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Ce fut mon dernier voyage avec Julie. On en reparle assez souvent car ce fut d’excellents moments passés ensemble. Quant à la compagnie Eurolines, je dois dire qu’elle fut correcte puisqu’elle accepta de nous rembourser les billets de retour !

Barcelone en photos :